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Education et rĂ©pression de l'enfance Cette page est en cours d'Ă©laboration. Sommaire L'Ă©ducation Ă  l'Ă©cole Enfance humiliĂ©e Patriarcat et rĂ©pression sexuelle vue de la cour de rĂ©crĂ©ation Les publications destinĂ©es Ă  la jeunesse et la censure SexualitĂ© infantile PoupĂ©es castrĂ©es Mutilations sexuelles modernes Lire aussi Ă©ducation anti-sexuelle. Il n'y a pas d'humanitĂ© sans Ă©ducation. Mais l'Ă©ducation telle qu'elle se pratique actuellement vise Ă  empĂȘcher l'homme de se construire de maniĂšre autonome. En effet si tel Ă©tait le cas il n'accepterait jamais de vivre soumis Ă  un systĂšme injuste. C'est une Ă©ducation rĂ©pressive. Les justifications donnĂ©es pour cette Ă©ducation sont la socialisation et le fait que sans cette Ă©ducation l'homme serait un barbare il se conduirait sauvagement envers ses congĂ©nĂšres. Ce prĂ©-supposĂ© est en fait idĂ©ologique il voit l'homme comme naturellement individualiste. C'est lĂ  une erreur fondamentale l'homme, comme tous les primates, est un animal social. Cf. par ex. Kropotkine, la morale anarchiste -Lire un extrait de Le faux principe de notre Ă©ducation de Max Stirner. Sur l'Ă©cole -" S'il convient Ă  l'Etat de rĂ©tribuer les professeurs ce n'est pas pour crĂ©er ni rĂ©pandre des vĂ©ritĂ©s scientifiques ; ce n'est pas pour cela qu'il s'occupe de l'Ă©ducation il s'en occupe pour y maintenir une certaine morale d'Etat. " Jules FERRY, le 26 juin 1879, Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s. -La notation du comportement vient d'entrer en vigueur "note de vie scolaire", entrĂ©e en vigueur rentrĂ©e 2006 pour les collĂšges l'Ă©cole est plus que jamais une institution de dressage cherchant Ă  produire des enfants "sages" et bien obĂ©issants, Ă  former une population qui se tiendra tranquille. Avec mĂȘme une sorte de permis Ă  point ! -La notation pas l'Ă©valuation du travail introduit une dissymĂ©trie, une relation de pouvoir dans la relation de transmission du savoir. Celle-ci est en donc viciĂ©e. -L'enseignement ne doit pas ĂȘtre subordonnĂ© aux besoins des patrons. -Humiliation il a encore aujourd'hui des enseignants qui interdisent aux enfants de sortir faire pipi pendant la classe. voir § suivant -L'obligation de "bonnes moeurs" le contrĂŽle de la sexualitĂ© des enseignants -En IUFM les enseignants ne reçoivent quasiment aucune formation en psychologie ! -L'Ă©cole primaire est le lieu par excellence oĂč s'exerce la rĂ©pression sexuelle des enfants. L'expĂ©rimentation Ă©phĂ©mĂšre de l'instituteur remplaçant Jules Celma le met crument en Ă©vidence. Et ce n'est pas un hasard si la dite "pĂ©riode de latence" dĂ©crite par les psychanalistes correspond prĂ©cisĂ©ment Ă  l'age de la scolarisation Ă  l'Ă©cole primaire. L'effet Pygmalion Ă  l'Ă©cole Il s'agit d'un effet bien Ă©tudiĂ© en psychologie les gens particuliĂšrement les enfants ont tendances Ă  se conformer aux attentes que les autres ont d'eux-mĂȘme. Ainsi un enseignant - imbibĂ© inconsciemment par le prĂ©jugĂ© que les filles sont moins bonnes dans les matiĂšres scientifiques que les garçons notamment en math - va se comporter d'une façon diffĂ©rente avec les filles et les garçons ex poser aux filles des questions moins difficiles. Ceci aura pour rĂ©sultante que les filles deviendront moins bonnes en math que les garçons ! L'effet d'Ă©tiquetage Lorsque l'on indique Ă  une personne qu'elle est "bonne" ou "mauvaise" dans une certaine tĂąche, cela affecte ses rĂ©sultats futurs. La personne Ă©tiquetĂ©e comme "mauvaise" aura des rĂ©sultats moins bons que les autres. Cet effet joue Ă  la fois Ă  un niveau individuel et Ă  un niveau collectif ex "les filles sont moins douĂ©es pour les maths que les garçons". -Certaines mĂ©thodes "pĂ©dagogiques" assimilent obĂ©issance et conformisme. C'est le cas lorsque pour mieux se faire obĂ©ir l'enseignant, ou le parent, appui son injonction sur la rĂ©fĂ©rence Ă  la pratique "tu vois bien que personne ne le fait". Il y a alors construction d'une Ă©quivalence entre ĂȘtre dĂ©viant refuser une norme et ĂȘtre dĂ©sobĂ©issant refuser un ordre. Or celui qui dĂ©sobĂ©i est par dĂ©finition punissable. L'assimilation rend la punition lĂ©gitime pour le dĂ©viant, elle lĂ©gitime le lynchage. Ainsi l'angoisse que tout un chacun Ă©prouve devant le fait de transgresser une norme pourrait-elle provenir d'une activation de la peur de la punition. -L'Ă©cole encourage l'obĂ©issance aveugle et le conformisme alors qu'elle devrait former des citoyens, c'est Ă  dire faire le contraire apprendre Ă  dĂ©sobĂ©ir Ă  des ordres criminels ou irrationnels ou Ă©manant d'une autoritĂ© illĂ©gitime. "L'angoisse de transgresser les limites fixĂ©es par l'autoritĂ© est un des piliers idĂ©ologiques les plus solides de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Aussi toute l'Ă©ducation est-elle centrĂ©e sur le respect de l'autoritĂ© autoritĂ© du petit chef, du patron, de l'État, du pĂšre, du tabou, etc. Toute la sociĂ©tĂ© est ainsi basĂ©e sur la dĂ©mission de la libertĂ© rĂ©elle, sur l'abandon de l'autonomie, et la structure sociale est dominĂ©e par la catĂ©gorie centrale de l'autoritĂ©." Jean-Marie Brohm, in l'introduction Ă  "La lutte sexuelle des jeunes" de Wilhelm Reich Sur la question de l'Ă©ducation sexuelle Ă  l'Ă©cole, lire Ă©ducation anti-sexuelle. Les enfants bien Ă©levĂ©s font les meilleurs bourreaux L'expĂ©rience de Milgram 1974, deux tiers des gens hommes ou femmes torturent une personne jusqu'Ă  la mort si une autoritĂ© - le scientifique - leur en donne l'ordre et ses interprĂ©tations l'Ă©tat agentique Milgram, le script d'obĂ©issance Beauvois. FAQ en quoi la frĂ©quentation de l'Ă©cole peut-elle avoir un effet nĂ©gatif ? IndĂ©pendamment des effets de la pĂ©dagogie cf. § prĂ©cĂ©dent et de la rĂ©pression de la sexualitĂ©, le simple fait, pour un enfant, de frĂ©quenter l'Ă©cole, c'est Ă  dire d'y cĂŽtoyer d'autres enfants peut avoir un effet aliĂ©nant. Ce n'est pas le processus de socialisation qui est en cause, mais le fait de se socialiser par la frĂ©quentation d'enfants dĂ©jĂ  aliĂ©nĂ©s. L'enfant imite naturellement ceux qui l'entourent, Ă  tendance Ă  prendre leurs jugements comme rĂ©fĂ©rence et aura naturellement envie de possĂ©der les objets que possĂšdent les autres. Ainsi, mĂȘme si au sein de sa famille l'enfant est relativement prĂ©servĂ© de la sous-culture abrutissant les masses, dĂšs qu'il est plongĂ© dans le bain de l'Ă©cole son vocabulaire change pour adopter le langage dĂ©voyĂ© caractĂ©ristique de l'idĂ©ologie individualiste libĂ©rale qui vide les mots de leur sens ou les dĂ©tourne, empĂȘchant le dĂ©veloppement d'une pensĂ©e critique solidement Ă©tayĂ©e lien ex "c'est trop bien" ; "mega", "cool", "fun" ; "gĂ©nial" employĂ© Ă  tout bout de champ. La Star'ac, Glee et autres Ă©missions abrutissantes de tĂ©lĂ©vision deviennent ses rĂ©fĂ©rences "culturelles", plus tard ce sera le foot pour les garçons. L'enfant rĂ©clame le jeu vidĂ©o qu'ont ses camarades, les objets-marques deviennent des valeurs Dora pour les plus petits, Diddle, Hello Kitty ou Barbie ensuite, et bien sĂ»r les marques ostensible de vĂȘtements et chaussures. En matiĂšre de nourriture le steak hachĂ© avec frites devient le plat valorisĂ© par excellence, ainsi que la frĂ©quentation du McDo. En matiĂšre de comportement, la compĂ©tition et la loi du plus fort s'impose rapidement et la rĂ©ussite scolaire est dĂ©valorisĂ©e sauf chez les classes dominantes. Concernant l'intĂ©riorisation du sexisme voir plus bas sur cette page "Patriarcat et rĂ©pression sexuelle vue de la cour de rĂ©crĂ©ation". Seuls les enfants des classes dominantes frĂ©quentant des Ă©coles privĂ©es Ă©litistes peuvent Ă©chapper plus ou moins Ă  ces rĂ©fĂ©rences mais leur socialisation entre dominants ne vaut guĂšre mieux car elle est faite pour leur inculquer les rĂ©flexes de classe et le mĂ©pris du peuple. Bref il n'est guĂšre possible dĂšs lors que la socialisation de l'enfant passe par l'Ă©cole qu'il Ă©chappe Ă  l'emprise du marketing. Lire aussi En quoi notre Ă©ducation scolaire peut-elle avoir un effet nĂ©gatif ? Comment prĂ©server et armer l'enfant contre l'aliĂ©nation scolaire ? 1. La dĂ©scolarisation Peu de gens le savent, il est possible, en France, sous certaines conditions, de ne pas inscrire son enfant Ă  l'Ă©cole. La famille doit alors prendre en charge son Ă©ducation aprĂšs une enquĂȘte sociale, et ne peut guĂšre partager cette tĂąche avec d'autres familles il est interdit d'enseigner Ă  plus qu'aux enfants de deux d'une - la lĂ©gislation Ă©volue... - famille crĂ©er une "Ă©cole de fait" l'Ă©tat - et les Ă©tablissements privĂ©s qu'il agréé - se rĂ©serve le monopole de l'Ă©ducation collective. L'assimilation par l'enfant du programme officiel est contrĂŽlĂ© chaque annĂ©e. Le problĂšme est alors que l'enfant puisse se socialiser nĂ©anmoins au contact d'autres enfants non aliĂ©nĂ©s. Ce qui est difficile Ă  rĂ©aliser. Le cas d'une communautĂ© suffisamment Ă©tendue pour compter nombre d'enfants n'est quasiment plus envisageable Ă  l'heure actuelle. 2. Les Ă©coles alternatives Elles sont rares, pas toujours financiĂšrement abordables et pas toujours Ă  l'abri de la sous-culture et de la rĂ©pression de la sexualitĂ©. On peut nĂ©anmoins en trouver mais cela nĂ©cessitera le plus souvent une mobilitĂ© de la famille. Voir sur notre page de liens. -Lire un extrait de Summerhill de Alexander S. Neill. -Lire Nouveaux nĂ©s par Roger Dadoun extrait de Cent fleurs pour Wilhelm Reich Voir nos liens concernant la dĂ©scolarisation et les Ă©coles alternatives. 3. Pour la grande majoritĂ© des parents l'Ă©cole publique reste la seule possibilitĂ©. C'est pourquoi on ne peut faire l'Ă©conomie d'une rĂ©flexion approfondie sur l'institution scolaire et ce qu'elle transmet, dans les classes comme dans la cour de rĂ©crĂ©ation et Ă  la cantine. En particulier une Ă©ducation Ă  la publicitĂ© et Ă  ses modes d'actions devrait ĂȘtre faite dĂšs les plus petites classes. Voir la campagne contre la pub Ă  l'Ă©cole par l'association RĂ©sistance Ă  l'agression publicitaire A l'Ă©chelle individuelle, la meilleure contre-mesure reste l'Ă©veil de l'enfant Ă  une culture vĂ©ritable, l'habituation Ă  une nourriture de bonne qualitĂ©, Ă  des vĂȘtements confortables. Sans pour autant trop le frustrer d'accĂšs aux objets convoitĂ©s, mais en lui expliquant en s'adaptant Ă  son Ăąge l'origine de son dĂ©sir et les enjeux sociaux, politiques, environnementaux, Ă©conomiques, etc. attachĂ©s Ă  ces comportements et Ă  ces objets. Par cet Ă©veil prĂ©coce l'enfant saura de lui-mĂȘme rejeter les nourritures malsaines, les vĂȘtements aux coupes et matiĂšres inconfortables, les programmes tĂ©lĂ©visĂ©s abrutissants. Toutefois face Ă  certains objets crĂ©ateurs d'addictions ex tĂ©lĂ©vision, jeux vidĂ©os, rĂ©seaux sociaux et chat sur Internet l'autoritĂ© parentale - lĂ©gitime uniquement si elle tend Ă  l'Ă©mancipation de l'enfant - doit veiller Ă  prĂ©server l'enfant. La police des familles Comment les institutions contrĂŽlent les familles et la façon dont elles Ă©duquent leurs enfants. Enfance humiliĂ©e Comment l'Ă©cole et les parents s'adressent Ă  l'enfant. d'aprĂšs les films de Jean-Michel CarrĂ© L'enfant prisonnier, 1976 et Alertez les bĂ©bĂ©s, 1978 Ce que l'on subit de pire dans l'enfance - en dehors de la rĂ©pression de la sexualitĂ©, des Ă©motions et des sensations - c'est certainement l'humiliation. Celle-ci passe par la culpabilitĂ© et la honte intĂ©riorisĂ©es. Un exemple clĂ© les instituteurs dans leur grande majoritĂ© empĂȘchent l'enfant de sortir pendant la classe alors qu'il a envie de pisser, l'obligeant se retenir au delĂ  du raisonnable ce qui en plus est nuisible pour la santĂ©. A l'extrĂšme l'enfant qui ne peut se retenir sera ainsi forcĂ© de pisser ou de dĂ©fĂ©quer dans sa culotte l'humiliation suprĂȘme. Recueil de tĂ©moignages envoyez nous vos pires souvenirs d'enfance, ou ceux de vos enfants. Patriarcat et rĂ©pression sexuelle vue de la cour de rĂ©crĂ©ation On peut dĂ©montrer que, Ă  travail Ă©gal, les salaires des femmes sont moins Ă©levĂ©s que ceux des hommes ou que les femmes ont des emplois moins qualifiĂ©s ou moins Ă©levĂ©s dans la hiĂ©rarchie que les hommes. Cependant cela ne permet pas d'aller bien loin dans l'analyse de la domination patriarcale. C'est en observant les comportements des enfants que l'idĂ©ologie patriarcale apparaĂźt le plus clairement. Voici ce que l'on peut observer parmi les comportements sexuĂ©s diffĂ©renciĂ©s selon le genre chez les enfants il s'agit de moyennes trĂšs tĂŽt 3-4 ans les garçons refusent de jouer avec les jouets des filles, surtout si ils sont en prĂ©sence d'autres enfants. Chez les filles le rejet des jouets pour garçons est observĂ© prĂ©cocement 2 ans, tandis qu'Ă  cet Ăąge, mĂȘme s'ils prĂ©fĂšrent les jouets pour garçons, les garçons jouent encore avec des jouets pour filles. Il semble donc que dĂšs 2 ans les enfants ont acquis un schĂ©ma de genre conscience de la diffĂ©rence des genres et conscience de leur appartenance Ă  l'un ou Ă  l'autre, peuvent reconnaĂźtre les objets culturellement associĂ©s aux genres et s'y conforment. Ces comportements sont acquis du fait des interactions avec les parents et les Ă©ducateurs. La plus grande prĂ©cocitĂ© des filles peut s'expliquer par une acquisition plus rapide du schĂ©ma de genre ou du conformisme. Quoi qu'il en soit cela paraĂźt tĂ©moigner d'une Ă©ducation qui laisse plus de libertĂ© aux petits garçons qu'aux petites filles. RĂ©f articles Le Maner, G., "Choix d'objets et interactions entre pairs comportements rĂ©vĂ©lateurs d'un schĂ©ma de genre Ă  24 mois ?", enfance n°4/1995, Le Maner-Idrissi G., "AdhĂ©sion aux rĂŽles sexuĂ©s Ă  24 mois", RIPS n°2/2001, p57-74. Les jouets pour garçon sont rapidement des jouets technologiques guerre, voitures, techno-monstres.... Faire un tour au rayon jouet d'une grande surface est Ă©difiant. Aucun risque de se tromper, les jouets pour garçon sont dans des emballages bleus, ceux pour filles dans des roses !. Lien vers campagne contre les jouets sexistes Lire aussi enfants faites la guerre, pas l'amour ! Les filles recherchent la compagnie des garçons tandis que ces derniers fuient les filles. Une fille ne peut ĂȘtre acceptĂ©e dans le cercle des garçons que si elle se met Ă  leur ressembler tenue vestimentaire, comportement agressif..., une telle acceptation est valorisante pour la fille. Hormis des cas d'isolement, les relations qui peuvent se dĂ©velopper entre un garçon et une fille relĂšvent quasi-exclusivement du mode sexuel exhibition, attouchements. Rien n'est plus insultant pour un garçon que d'ĂȘtre traitĂ© de fille, de femmelette, de gonzesse1. Pour une fille ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme "garçon manquĂ©" n'est pas autant dĂ©valorisant. Il apparaĂźt donc que chez les garçons l'objet du dĂ©sir la fille devient rapidement un objet de mĂ©pris. Ce n'est pas seulement la diffĂ©renciation des genres qui est prĂ©cocement intĂ©grĂ©e par les enfants mais aussi leur hiĂ©rarchie. Lorsque cela n'est pas rĂ©alisĂ© au sein de la famille, la cour de rĂ©crĂ© - mais aussi les prĂ©jugĂ©s sexistes inconscients des Ă©ducateurs - se charge de rĂ©parer cet "oubli". Merci l'Ă©cole ! Remarquons aussi que les manifestations de la rĂ©pression sexuelle sont facilement identifiĂ©es comme telles en ce qui concerne les femmes on les dĂ©signe sous les vocables de "mal baisĂ©e" ou "hystĂ©rique". Tandis que chez les hommes, ces manifestations agressivitĂ©, vulgaritĂ©... apparaissent comme des comportements normaux pour un homme. Remarques Les recherches sur le genre qui s'intĂ©ressent aux enfants Ă©tudient la reproduction des rĂŽles sexuĂ©s en montrant leur acquisition prĂ©coce chez les enfants. Elle peuvent de surcroĂźt mettre cette acquisition en rapport avec le patriarcat. Mais elle ne vont gĂ©nĂ©ralement pas jusqu'Ă  mettre cela en rapport avec la rĂ©pression de la sexualitĂ©. Les ouvrages de psychologie de gare sur les diffĂ©rences hommes femmes ne manquent pas. Un exemple Les femmes viennent de VĂ©nus, les hommes de Mars. Les ouvrages de ce type dĂ©veloppent une conception naturalisant la diffĂ©rence des genres. C'est Ă  dire qu'ils font passer pour naturel gĂ©nĂ©tique, hormonal ce qui relĂšve du systĂšme de sociĂ©tĂ© contemporain. Non seulement ce type d'ouvrage n'a aucune validitĂ© scientifique mais en plus il joue un rĂŽle dans la justification et la reproduction de l'idĂ©ologie dominante patriarcale. 1 C'est l'insulte favorite utilisĂ©e Ă  l'encontre des jeunes recrues par les instructeurs des armĂ©es. A l'inverse on utilise volontiers l'expression "avoir des couilles" pour dĂ©signer une qualitĂ© courage, audace, dĂ©termination.... Voir aussi le vocabulaire du patriarcat et de la rĂ©pression sexuelle. Les publications destinĂ©es Ă  la jeunesse et la censure Nul n'est censĂ© ignorer la loi. IntĂ©ressons-nous donc Ă  ce que le lĂ©gislateur a prĂ©vu pour "protĂ©ger" nos chĂšres tĂȘtes blondes drĂŽle d'expression n'est-ce pas ? dans la loi de 1949 concernant les publications destinĂ©es Ă  la jeunesse. L'article 2 liste les vices dont il est interdit de faire l'apologie dans de tels ouvrages. Outre qu'il s'agit de vices fort rĂ©pandus dans les classes dirigeantes banditisme, vol, mensonge... on y trouve aussi l'un des sept pĂ©chĂ©s capitaux la paresse. Et oui, il s'agit bien d'inculquer la "valeur travail" Ă  nos enfants. Par ailleurs il y est question d'un concept fort flou la "dĂ©moralisation de la jeunesse". On ne sais s'il s'agit de la rendre immorale ou de lui peindre un futur peu porteur d'espoir. Pour ce dernier aspect les politiques occidentales y ont dĂ©jĂ  rĂ©ussi depuis fort longtemps "There's no future" chantaient dĂ©jĂ  les Sex Pistols en 1976. Par ailleurs l'article 14 permet d'interdire de diffusion, de visibilitĂ© et de publicitĂ© autant dire d'interdire tout court toute publication Ă  caractĂšre pornographique. Cet article semble jouir des faveurs des censeurs politiques puisque il est actuellement 2007 invoquĂ© dans une procĂ©dure visant la revue gay Illico, revue engagĂ©e politiquement et qui a fait ouvertement campagne contre le candidat du parti au pouvoir Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007. Voir sur le site de la revue. Cette affaire n'est pas sans rappeler la tentative d'interdiction de la revue de sexologie politique Sexpol Ă  la fin des annĂ©es 70. SexualitĂ© infantile -Bien diffĂ©rente de celle de l'adulte. Elle commence avec l'acte de la tĂ©tĂ©e... Sa spĂ©cificitĂ© elle n'investi que tardivement et pas exclusivement la zone gĂ©nitale. C'est pourquoi on a pu parler pour la dĂ©finir de "pervers polymorphe". Il faut bien faire la distinction entre amour physique et sexualitĂ© adulte. A partir du moment oĂč l'on rejette le dualisme sĂ©paration corps/esprit, tout amour est nĂ©cessairement physique, il inclut en particulier les dimensions olfactives sentir et tactiles toucher. Voir aussi nos textes sur le toucher et l'allaitement. -Qui veut la peau de la psychanalyse ? Ceux qui n'ont jamais acceptĂ© le fait que les enfants ont une sexualitĂ©. Le mythe de l'"innocence" des enfants. Nier la sexualitĂ© infantile permet Ă  certains parents de tripoter leurs enfants en toute bonne conscience. L'exemple de la fessĂ©e une punition Ă  composante Ă©rotique dĂ©noncĂ©e par Alice Miller dans C'est pour ton bien. -La rĂ©pression de la sexualitĂ© infantile est l'un des facteurs essentiel de dĂ©veloppement des pathologies mentales nĂ©vrose, peste Ă©motionnelle.... RĂ©f Freud et Reich. Le seul espoir d'un vĂ©ritable changement social radical vers une sociĂ©tĂ© respectueuse de la vie repose sur la levĂ©e de cette rĂ©pression. PoupĂ©es castrĂ©es Un traumatisme pour nos enfants. Occultation du sexe, angoisse de castration... Dans les annĂ©es 80 on trouvait encore des poupons ayant un "zizi", puis ils disparurent de la circulation. GrĂące Ă  Michel Ocelot, le zizi fait timidement son retour en France Poupon Kirikou, chez Lansay 2007. Par contre nous n'avons jamais vu un poupon fille avec une vulve ! En verrons nous jamais un ? Si vous avez vu des poupĂ©es sexuĂ©es merci de nous envoyer des rĂ©fĂ©rences et photo si possible. Mutilations sexuelles modernes Pas besoin d'invoquer les coutumes barbares et ancestrales de certaines populations, l'excision a aussi existĂ© en Europe et ce il n'a pas si longtemps. L'ablation du clitoris a Ă©tĂ© pratiquĂ© chez nous par des mĂ©decins, au nom de la science, sur des petites filles jusque dans les annĂ©es 1960 Exemple du Dr Kellog. Ex le tĂ©moignage d'une anglaise ayant Ă©tĂ© excisĂ©e rĂ©f. film ? L'excision Ă©tait pratiquĂ©e soit lorsque la petite fille avait un clitoris jugĂ© trop gros au regard des normes soit lorsqu'elle se touchait trop au regard des normes. Pour comprendre cela il faut se rappeler que la sexualitĂ© fĂ©minine Ă  Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e comme inexistante ou asociale. Le dĂ©sir fĂ©minin et le plaisir sexuel fĂ©minins Ă©tait totalement niĂ©s dans l'idĂ©ologie bourgeoise avant 1968 et les mouvements de libĂ©ration de la femme rĂ©f. S. de Beauvoir - Le deuxiĂšme sexe. sur la symbolique et les objectifs de l'excision rĂ©f que-sais-je sur la circoncision / les mutilations sexuelles + dans l'irruption de la morale sexuelle. La circoncision autre forme de castration restant cette fois dans le domaine symbolique est pratiquĂ©e depuis des millĂ©naires par les religions anti-sexuelles. Toutefois elle se pratique aussi pour des pseudo raisons d'hygiĂšne, et ce de plus en plus cette pratique est en train de se gĂ©nĂ©raliser aux Etats-Unis. voir par exemple + le texte du Dr Zwang ?. Faut-il mettre cela en rapport avec la progression des groupes fondamentalistes chrĂ©tiens Ă©glises Ă©vangĂ©liques puritaines ? On retrouve ce pseudo-argument de l'hygiĂšne dans la pratique de l'Ă©pilation dont nous avons montrĂ© qu'elle constitue aussi une forme de domestication de la sexualitĂ©. Enfin, chez les femmes, lorsque le pubis est totalement Ă©pilĂ©, il ne reste plus qu'Ă  pratiquer la labiaplastie ablation de "tout ce qui dĂ©passe" une nouvelle norme contemporaine de mutilation sexuelle. Voir Coalition internationale pour l'intĂ©gritĂ© gĂ©nitale contre toutes les mutilations sexuelles. Mouvement International pour une Ecologie Libidinale - - DerniĂšre mise Ă  jour le 23 fĂ©vrier, 2018 paternitĂ© - non commercial - partage s/s conditions identiques, pour tous les textes de ce site sauf mention contraire. Mandalasfloraux, petits bateaux en coque de noix, peinture magique qui gonfle et de nombreuses autres activitĂ©s originales sont proposĂ©es dans ce livre qui vous fera attendre les mercredis et les week-ends avec autant d’impatience que vos chĂšres petites tĂȘtes blondes ! ActivitĂ©s Ă©colo pour les enfants. 🧚Dominique Chailan 🧚Dominique Chailan ✍ đŸŽ„ 🎹👹🎓 RĂ©alisatrice, Autrice, Raconteuse d'Histoires Published Dec 7, 2018 Que n’inventons-nous pas pour les satisfaire ? Et aprĂšs la course aux cadeaux de NoĂ«l, c’est partir Ă  la recherche de la Barbie, le Little Poney, la ou le Pop, la Monster High, le coffret Lego ninja ou Starwars et j’en passe et des meilleures
 A cĂŽtĂ© de ça, il y a les cadeaux dits Ă©ducatifs » dont nos enfants ne raffolent pas. Alors que faire ? Comme tout le monde, j’ai Ă©coutĂ© mes enfants et je leur ai permis d’avoir le dernier truc Ă  la mode afin qu’ils soient comme les autres. Et puis, sans offrir de Barbie Ă  ma fille, je me surprends Ă  ranger ses affaires et Ă  en trouver 18 ! Et bien, petit Ă  petit, d'un NoĂ«l Ă  un anniversaire par lĂ , on lui en avait offert. A un de ses petits copains de classe qui en apportait une pour ses 6 ans, j’ai posĂ© la question. Et il m’a rĂ©pondu que c’était le cadeau pour les filles ! Bon, ben lĂ , je n’étais pas trĂšs Ă  l’écoute de mes enfants car j’étais en train de rĂ©pĂ©ter et d’encourager de vieux schĂ©mas comportementaux. Et ce n’est pas facile d’aller Ă  l’encontre de ces dits-schĂ©mas. Quand mon fils a voulu un balai pour faire le mĂ©nage, je me suis posĂ©e des questions et j’ai finalement pensĂ© que c’était bien et il a beaucoup aimĂ© son jouet. Un autre de mes fils Ă©tait fan des camions poubelles » comme il disait. Il trouvait trop cool les hommes qui montaient debouts Ă  l’arriĂšre des camions. Les hĂ©ros de nos enfants ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Et si les effigies et les derniers gadgets Ă  la mode ont encore bonne presse, ils sont la vitrine d’une sociĂ©tĂ© de SURconsommation qui, on le sait aujourd’hui, n’apporte pas le bonheur
 et ravage notre planĂšte. Mon fils adepte des Ă©boueurs ne s’amuse jamais autant qu’avec un bout de ficelle et des bĂątons. Et aujourd’hui, sa capacitĂ© est de voir une solution dans ce qui n’est pas et aussitĂŽt dans sa tĂȘte se dĂ©clenche un processus crĂ©atif impressionnant. Donc, ma conclusion qui vient de mon expĂ©rience d’observation de mes enfants, vĂ©ritables nids de crĂ©ativitĂ©, est qu’on fait beaucoup plus avec peu car notre pouvoir inventif est sans limite pour peu qu’on le mette en action au lieu de se ruer sur des jouets tout faits. Vous ĂȘtes-vous demandĂ© pourquoi les LEGO avaient encore si bonne presse ? Ils jouent sur les deux plans l’effet de mode et la crĂ©ativitĂ©. Regardez un enfant jouer avec des lego. Le gĂ©nie qui sommeille dans l’un d’eux n’est pas celui qui construit son jeu Ă  l’identique, non ! C’est celui qui y ajoute sa touche personnelle. Et c’est ce dont on a besoin pour aller sur Mars parce que tout n’est pas encore rĂ©solu. On a besoin de crĂ©atifs et d’inventifs, de ceux qui sortent du cadre comme la française Lucie Poulet qui s’emploiera Ă  nourrir l’équipage pendant 3 ans lors de cette mission dont on parle tant. Alors quel enfant voulez-vous ? Celui qui va sur Mars ou celui qui reste sur Terre et regarde la fusĂ©e s’envoler ? Il est vrai que nous avons tous de la crĂ©ativitĂ© en nous et nous l’utilisons sans nous en rendre compte, alors pourquoi ne le ferions-nous pas consciemment ? Avec nos enfants, qui plus est ? 7 dĂ©cembre 2018 – Dominique Fleurence-Chailan Les oracles Feb 28, 2022 Hugues et le petit sapin, 4 Dec 24, 2021 Hugues et le petit sapin, 3 Dec 23, 2021 Hugues et le petit sapin, 2 Dec 22, 2021 Hugues et le petit sapin, conte de NoĂ«l Dec 21, 2021 Vers un monde plus responsable Apr 7, 2021 Fait Divers - Fait d'Hiver Mar 11, 2021 Je vous raconte ? Mar 3, 2021 Lucie, la gazelle imprudente Feb 23, 2021 Un Conseil ? Dec 18, 2020 Explore topics Commentexpliquer la sĂ©paration Ă  nos chĂšres petites tĂȘtes blondes Un article disponible au lien suivant : leur propre enfant. Pendant qu'ils en ont la garde, ils assument envers lui le rĂŽle d'une figure parentale. Alors, comment expliquer qu'aprĂšs une sĂ©paration, les parents ne se comportent plus de cette maniĂšre avec leurs propres enfants? La coparentalitĂ©
Une pĂ©tition en ligne appelle au retrait du marchĂ© de la formule enfant du Doliprane commercialisĂ© par le laboratoire Sanofi. En cause, un colorant alimentaire contenu dans le mĂ©dicament qui prĂ©senterait une forte nocivitĂ©. DĂ©cryptage
 40 000 signataires le 25 janvier, 97 500 le 28 janvier, 104 300 le 2 fĂ©vrier, 105 700 trois jours plus tard
 La pĂ©tition en ligne rĂ©clamant le retrait du marchĂ© des flacons de Doliprane pĂ©diatrique qui contiendrait une substance cancĂ©rigĂšne a le vent en poupe. De quoi s’agit-il ? L'azorubine est un colorant alimentaire rouge identifiĂ© sous le numĂ©ro E122, lit-on en prĂ©ambule de cette pĂ©tition. Il est utilisĂ© dans de nombreux produits tels que les biscuits et la pĂątisserie, les desserts instantanĂ©s 
, en cosmĂ©tique savons liquides, gels douches, rouges Ă  lĂšvres et shampooings, et dans certains mĂ©dicaments pour les enfants comme le Doliprane pĂ©diatrique ». PlĂ©biscite sur la Toile Selon l’auteure du texte de cette pĂ©tition, la substance est non seulement prĂ©sumĂ©e cancĂ©rigĂšne, mais elle est aussi susceptible d’induire ou d’amplifier l’hyperactivitĂ©. Diable
 Plus particuliĂšrement dans le viseur de la pĂ©tition, le Doliprane pĂ©diatrique commercialisĂ© par le laboratoire Sanofi. Comment imaginer qu’un industriel de ce calibre puisse proposer Ă  nos chĂšres tĂȘtes blondes un mĂ©dicament d’une telle nocivitĂ© ? On se calme. Comme l’indique l’auteure de la pĂ©tition, l’azorubine fait partie du groupe 3 du classement du Centre international de recherche sur le cancer Circ. Cela n’en fait toutefois pas un cancĂ©rigĂšne prĂ©sumĂ© puisque les agents appartenant Ă  ce groupe sont inclassables quant Ă  leur cancĂ©rogĂ©nicitĂ© pour l’homme », indique le Circ. Fait amusant, relevĂ© par un pharmacien Ă©galement blogueur de son Ă©tat, le paracĂ©tamol, la substance active contenue dans le Doliprane, appartient aussi Ă  cette catĂ©gorie. Pourquoi, en ce cas, nous dire que c’est l’azorubine le problĂšme ? Interroge, facĂ©tieux, le pharmacien blagueur. Parce que si Sanofi retire l’azorubine du Doliprane, il restera quand mĂȘme le paracĂ©tamol. Donc, si je suis la logique [de l’auteure] il faut aussi le retirer, non ? Et pas que dans le Doliprane pĂ©diatrique mais dans les suppos, les sachets, les gĂ©lules, les comprimĂ©s effervescents, le Dafalgan, l’Efferalgan 
, le Di-antalvic ah non, c’est dĂ©jĂ  fait, le Prontalgine, toussa, toussa quoi ». Une pĂ©tition Ă  l’argumentaire bien approximatif VoilĂ  qui entache assez sĂ©rieusement le crĂ©dit qu’on peut accorder Ă  cette pĂ©tition. Regardons quand mĂȘme ce qu’il en est quant Ă  l’implication de la substance dans l’induction ou l’aggravation de l’hyperactivitĂ© chez les enfants. Une Ă©tude publiĂ©e en 2007 montre en effet que l’azorubine associĂ©e Ă  d’autres substances est susceptible d’avoir un tel impact. L’Agence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© alimentaire Efsa a toutefois jugĂ© limitĂ©e » la portĂ©e de cette Ă©tude, pointant notamment que dans la mesure oĂč les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© obtenus sur un mĂ©lange de plusieurs colorants et non les colorants seuls, il est impossible d’attribuer Ă  l’un ou Ă  l’autre un effet dans le dĂ©veloppement de la pathologie ». Pour l’Efsa, cette Ă©tude ne permet pas d’établir un lien entre la consommation de colorants et encore moins d’azorubine, et l’hyperactivitĂ© chez l’enfant. L’agence considĂšre que jusqu’à 4mg par kilo de masse corporelle et par jour dose journaliĂšre admissible [DJA], l’azorubine peut ĂȘtre consommĂ©e sans danger. Selon l’Efsa, la grande majoritĂ© des enfants de un Ă  dix ans consomme moins d’azorubine que la DJA. Ses experts estiment que 5% de cette population pourrait, du fait de ses habitudes alimentaires, consommer une quantitĂ© supĂ©rieure. Le Doliprane de Sanofi n’a Ă©videmment rien Ă  voir dans l’affaire. Le laboratoire forcĂ© de rĂ©agir sur le Doliprane pĂ©diatrique PiquĂ© au vif par le succĂšs de la pĂ©tition, le laboratoire Sanofi a rĂ©pondu dans un communiquĂ© publiĂ© le 26 janvier, prĂ©cisant notamment que son mĂ©dicament contient une quantitĂ© infime d’azorubine, soit environ 1/100Ăšme de la dose journaliĂšre acceptable dans l’union europĂ©enne ». Comptez en effet pour une posologie maximale de 80 mg/kg/jour de paracĂ©tamol, 0,033 mg/kg/jour d’azorubine. On est loin des 4 mg/kg/jour
 Et le laboratoire de rajouter Suite aux derniĂšres Ă©valuations de l’EFSA 2009, 2015 prenant en compte l’ensemble des donnĂ©es disponibles de toxicitĂ© et de tolĂ©rance de l’azorubine, son utilisation ainsi que sa dose journaliĂšre acceptable n’ont pas Ă©tĂ© remises en cause ». Circulez
 A noter enfin que la revue Prescrire qui publie ce mois-ci l’actualisation de sa liste de mĂ©dicaments Ă  Ă©carter ne pipe mot sur le mĂ©dicament en question. Aurait-il Ă©chappĂ© Ă  la vigilance des experts de la revue indĂ©pendante ? Il est permis d’en douter. Si vous souhaitez vraiment rĂ©duire l’exposition au colorant incriminĂ© dans cette pĂ©tition, Ă©vitez plutĂŽt les sodas et les boissons sucrĂ©es. Pour le reste, l’utilisation du Doliprane pĂ©diatrique ne comporte pas plus de risques qu’un autre antidouleur de la mĂȘme catĂ©gorie Ă  condition de respecter la posologie indiquĂ©e sur la notice, et c’est certainement ça le vrai conseil de vigilance Ă  donner quant Ă  la bonne utilisation d’un mĂ©dicament !
Lesenfants rendent souvent leurs parents chĂšvres, mais les chĂšvres sensibilisent-elles nos chĂšres tĂȘtes blondes ? samedi 6 mars 2004 , par Dr Isabelle BossĂ© L’allergie croisĂ©e est frĂ©quente entre le lait de vache et le lait des autres mammifĂšres ( chĂšvre en particulier).
Le psychologue spĂ©cialiste de la petite enfance Stephan Valentin, auteur de Quand mon bĂ©bĂ© me parle», sort ces jours, toujours aux Ă©ditions Jouvence, La fessĂ©e, pour ou contre?».Il a rĂ©pondu Ă  vos question Tout cela doit-il ĂȘtre dosĂ© en fonction de l'Ăąge de l'enfant? Peut on parler de pĂ©riode de dressage» qui succĂšdent Ă  des pĂ©riodes d'Ă©ducation? d'apprentissage?feekepasserOn ne dresse pas son enfant, mais on lui apprend les rĂšgles de la vie en communautĂ©. Posez-lui des limites cohĂ©rentes. Cela est important Ă  tous les Ăąges, mĂȘme quand on est ado. Ma petite fille de 18 mois nous fait crises sur crises. Elle se roule par terre en claquant des pieds et se cogne volontairement la tĂȘte par terre. Quelle attitude avoir?SebElle est en pleine crise d'opposition. Dans mon livre, il y a tout un chapitre Ă  ce parler de fessĂ©es, une claque sur les fesses peut ĂȘtre de temps en temps remettre d'aplomb un gamin trop turbulent surtout quand il se met en danger ou met en danger les autres non?ChristineessonneNon, pas vraiment. C'est juste le signe que le parent ne sait plus que faire
A vingt-et-un ans, je suis ravie de pouvoir dire que j'ai Ă©tĂ© bien Ă©levĂ©e. Mes parents nous ont trĂšs rapidement, Ă  mes frĂšres, ma soeur et moi, Ă  nous conduire correctement et Ă  ne surtout jamais faire de caprice. La seule tentative historique a abouti Ă  une fessĂ©e et il n'y a jamais eu de rĂ©cidive. En ce qui me concerne, j'en ai reçue une. Et, mĂȘme si je suis Ă  peu prĂšs certaine qu'elle n'Ă©tait pas mĂ©ritĂ©e forcĂ©ment, je n'en suis pas morte. DĂšs le moment oĂč les parents ne sont pas dĂ©missionnaires, il ne devrait pas avoir de problĂšmes d'autoritĂ©. Cependant, une bonne fessĂ©e de temps Ă  autre ne peut pas faire de mal. On parle d'humiliation? Vous croyez que dans leur vie future les enfants ne seront jamais confrontĂ©s Ă  l'humiliation? Il vaut mieux qu'ils apprennent tĂŽt, et dans la sphĂšre privĂ©e, que de tomber de haut en alors fesser les enfants pour les prĂ©parer aux situations humiliantes dans leur vie future?J'ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  coups de fessĂ©es. Pas battue, mais j'ai reçu des fessĂ©es lorsqu'il le fallait. Des enfants abusant trop de la patience et de la santĂ© de leurs parents Ă  force de les user avec leurs caprices ont besoin d'un bref retour Ă  la rĂ©alitĂ©. Evidemment, elle ne doit pas ĂȘtre automatique, mais utilisĂ©e Ă  bon escient. Ma mĂšre me fessait lorsqu'elle Ă©tait Ă  bout et trĂšs fatiguĂ©e, chose que je lui reproche. Ce que je ne lui reproche pas ce sont les fessĂ©es mĂ©ritĂ©es, lorsque j'Ă©tais odieuse en tant qu'enfant, comme beaucoup le enfant ne mĂ©rite pas de coups, de fessĂ©e, de gifle ou autre punition corporelle ou morale. Il ne cherche jamais la fessĂ©e. Il ne cherche pas la violence. Il cherche juste le "NON" parental , mais en paroles. Ce qui est important c'est de s'excuser auprĂšs de son enfant . Il a le droit d'entendre que le parent a choisi une mauvaise dit-on que chaque enfant est diffĂ©rent et nĂ©cessite un traitement diffĂ©renciĂ© mais dans le mĂȘme souffle on dit que la fessĂ©e n'est pour aucun enfant? Ne risque-t-on pas aussi de pousser les parents dans les excĂšs de l'interdit? si c'est "interdit" et qu'on le fait quand mĂȘme autant en mettre une bonne. Nous avons 3 enfants, nous ne les gĂ©rons pas de la mĂȘme maniĂšre et nous ne portons la main sur eux qu' n'y pas un excĂšs d'interdit si on ne fesse pas son fessĂ©e ne peut-elle pas ĂȘtre un moyen immĂ©diat pour dissuader l'enfant de se mettre en danger bien plus grave voire mortel traverser la route en courant par exemple lĂ  oĂč on n'est pas sĂ»r que des explications soient assez fortes ou comprises?ReizzDans cette situation prĂ©cise, on parle de fessĂ©e rĂ©actionnelle». Le parent est dĂ©bordĂ© et il y a un trop plein d'Ă©motion et la fessĂ©e lui Ă©chappe. Par peur. Parce que l'enfant a par exemple traversĂ© tout seul une rue. Je parle de ce cas dans mon livre. La fessĂ©e n'apprend rien Ă  l'enfant, par contre si vous le prenez dans les bras, vous le serrez contre vous — dĂ©jĂ  vous arrivez mieux Ă  vous calmer. Puis vous lui parlez en disant, tu m'as fait tellement peur, ne refais plus jamais ça, tu peux te faire mal » Ainsi vous gĂ©rez mieux votre angoisse et votre pensez vous des douches froides ou tiĂšdes suite Ă  des colĂšres que l'on ne peut calmer?papouJe pense que la meilleure façon de calmer un enfant en colĂšre c'est de le mettre Ă  l'Ă©cart dans sa chambre. Forcer l'enfant sous la douche, ce choc sous l'eau froide cela fait trĂšs militaire
 Cela est vivement Ă  dĂ©conseiller! Cela traumatise l'enfant!On dit souvent qu'on reproduit sur ses enfants le schĂ©ma subi dans sa jeunesse. Si j'ai pris moult fessĂ©es, est-ce la garantie que je m'en prendrai au popotin de mes enfants?ShaabaaZIl y a un risque, mais pas une certitude; mais dĂ©jĂ  votre question montre que vous en ĂȘtes conscient. C'est le premier pas pour ne pas reproduire ce qu'on a vĂ©cu en tant qu'enfant. Dans mon livre, je parle aussi de la prĂ©vention de la moi c'est explication, 1-2-3 fessĂ©e, et ça marche, mais chaque enfant est diffĂ©rent, pour un l'explication marchera, pour l'autre il suffira d'expliquer et compter 1. SĂ©rieusement, avez-vous des enfants? Pour moi trop de certitudes comme ça, ça veut dire que soit vous avez vu un Ă©chantillon comportemental de chaque enfants, soit vous avez votre doctrine et c'est ce que vous appliquer sans Ă©couter les autres...ServalitoSi vous lisez mon livre, vous verrai que j'Ă©coute beaucoup les parents. J'entends leur problĂšmes, leurs souffrance et aussi leur difficultĂ© d'Ă©lever leur enfant. AprĂšs tout, ĂȘtre parent, c'est une remise en question constante. Mais justement, je n'Ă©cris pas pour culpabiliser les parents, mais pour leur proposer des solution pour Ă©viter la fessĂ©e. AprĂšs tout, ce n'est pas agrĂ©able pour un parent de se dire, " j'ai frappĂ© mon enfant, que j'aime plus que tout." Je n'ai qu'une certitude La fessĂ©e n'est pas une punition fessĂ©e? qui donne encore la fessĂ©e? De nos jours, pas mal de parents, s'ils emploient des chĂątiments corporels», ont plutĂŽt la gifle facile, pas la fessĂ©e. Voire mĂȘme les insultes. On en voit sans cesse des parents qui traitent leurs enfants de cons» ou d'abrutis». Ça, c'est ce qu'il se passe le plus souvent aujourd'hui et c'est bien plus grave que la fessĂ©e d' y a deux forme de chĂątiments le chĂątiment corporel oĂč on marque le corps du fautif. Il y a aussi le chĂątiment moral oĂč on place le fautif dans une situation humiliante. En l'insultant par exemple. Les deux formes de chĂątiments sont Ă  Ă©viter. Les deux laissent des traces. Le premier sur le corps, le deuxiĂšme sur le ne suis pas du tout d'accord avec les arguments de Mr Valentin, je donne la fessĂ©e Ă  mes enfants 3 ans et 6 ans aprĂšs avoir tout essayĂ© avant pour leur faire comprendre ce qu'ils ont le droit de faire ou non. Mon Ă©pouse pratique uniquement les "explications" "les gros yeux" et tous les autres moyens pour se faire obĂ©ir de nos chĂšres tĂȘtes blondes et rien y fait. Pour moi c'est vraiment la solution qui rĂšgle le problĂšme le plus rapidement, mais c'est aussi la plus dure pour eux et nous. Le seul fait d'Ă©voquer une fessĂ©e permet aujourd'hui de se faire obĂ©ir. Si on devait arrĂȘter de donner des fessĂ©s, on ne pourrait plus se faire obĂ©ir, les gens qui disent le contraire n'ont pas d'enfant!JOHNJOHNLa fessĂ©e agit sur les mĂ©canismes de la peur. L'enfant est plus dans la crainte que dans l'apprentissage des rĂšgles. La fessĂ©e n'est donc en aucun cas une punition Ă©ducative. La preuve demandez autour de vous qui a Ă©tĂ© fessĂ©. On gĂ©nĂ©ral, ces personnes se souviennent encore de la fessĂ©e, mais plus du "pourquoi". Donc, elle n'agit pas sur l'apprentissage de l'enfant. Et elle n'aide pas Ă  l'enfant Ă  s'autonomiser et Ă  bĂ©bĂ© de 15 mois refuse de manger - ou en tout cas manifeste son mĂ©contentement et s'arrĂȘte aprĂšs quelques bouchĂ©es - lorsque mon Ă©pouse ou moi-mĂȘme se chargeons de le nourrir. Mais quand c'est ma nounou qui s'en occupe, elle mange tout... Comment expliquer ce comportement? Pour dĂ©tail, elle a passĂ© 2 mois chez sa grand-mĂšre, sĂ©parĂ©e de nous, et Ă  eu un reflux gastrique qui l'a handicapĂ©e durant ses premiers mois...BruXLe reflux gastrique est une sensation terrible pour le bĂ©bĂ©. Il se tortille, crie fort et on n'arrive pas Ă  le calmer. Probablement, votre bĂ©bĂ© a ressenti le repas comme un moment dĂ©sagrĂ©able. Donc, il faut lui accorder du temps pendant le repas. Ne pas lui donner Ă  manger trop vite. Mais je pense aussi que votre bĂ©bĂ© vous reproche Ă  sa maniĂšre votre absence pendant ces deux mois. Parlez-lui en. Expliquez-lui tous les deux pourquoi vous ne pouviez pas ĂȘtre avec votre fille. Qu'elle vous a beaucoup manquĂ©, que vous avez beaucoup pensĂ© Ă  elle. Un enfant doit entendre pourquoi ses parents ne pouvaient pas ĂȘtre lĂ . Pendant le repas, respectez son refus. Par exemple, donnez-lui la cuillĂšre. Elle veut peut-ĂȘtre manger toute seule. Surtout, ne prenez pas ce refus comme un rejet de votre amour pour elle. Dites-vous qu'elle est en ce moment en colĂšre contre vous, c'est son droit. Essayez de dĂ©dramatiser la situation du repas. Mangez en mĂȘme temps qu' semblerait que les gĂ©nĂ©rations qui ont grandi avec cette Ă©ducation plus laxiste soient aujourd'hui globalement moins respectueuses. Tout d'abord, est-ce une impression et deuxiĂšmement peut-on Ă©tablir une corrĂ©lation entre cette baisse de respect et l'Ă©ducation reçue?fred3Ce n'est pas parce qu'une gĂ©nĂ©ration n'a pas Ă©tĂ© fessĂ©e ou pas assez» qu'elle devient moins respectueuse. Cela serait rĂ©ducteur. Il y a beaucoup de facteurs pour le comportement d'une certaine jeunesse. Probablement le facteur le plus important est les jeunes se sentent dĂ©laissĂ©s. En faisant des bĂȘtises, ils attirent notre attention sur j'ai deux questions prĂ©cises Ă  poser aux partisans de la fessĂ©e et, donc, accessoirement aussi, Ă  Monsieur Stephan Valentin1. La fessĂ©e est-elle indispensable pour Ă©lever correctement un enfant sans ĂȘtre laxiste2. La fessĂ©e est-elle inoffensive pour l' Ă  ces deux questions je rĂ©ponds vigoureusement Ă©levĂ© 4 enfants le plus jeune a 22 ans sans jamais lever la main sur eux et je peux vous assurer que je me suis fait respecter. Le respect s'enseigne par l'exemple. Par la violence et l'humiliation on n'enseigne que la violence et un dĂ©samour» de trouve que de dĂ©cider dĂ©libĂ©rĂ©ment de faire mal Ă  un enfant est une chose monstrueuse. De plus, pour un enfant, la fessĂ©e a une connotation malsaine par sa proximitĂ© avec les zones Ă©rogĂšnes de celui-ci et le trouble qu'elle peut Ă©ventuellement provoquer chez celui qui la donne puis, plus tard, chez celui qui l'a reçue.Menfoufinalement1. Une fessĂ©e ne devrait pas avoir sa place dans l'Ă©ducation de l'enfant. Il y a d'autres moyens pour Ă©duquer son enfant comme en faisant des contrats, le mettant dans sa chambre ou encore en lui disant "NON". C'est quand les parents laissent toujours faire, qu'ils ne disent pas "NON" ou qu'ils envoient des messages pas clairs que l'enfant ne sait plus comment se comporter La fessĂ©e est une forme de violence. On frappe son enfant. Et vous avez raison, la fessĂ©e comporte un danger sexuel. On ne sait pas encore calculer la probabilitĂ© d'un dĂ©sordre psycho-sexuel, mais mĂȘme un risque faible, ne justifierait-il pas l'abandon de la fessĂ©e?Bonjour, je suis psychologue en maternitĂ©, je voulais avoir votre avis concernant plusieurs concernant les pleurs de bĂ©bĂ©... pensez-vous qu'il faut laisser pleurer ou chouiner bĂ©bĂ© quelques instants si ce n'est pas pour la tĂ©tĂ©, le changement de couches... ou accourir au moindre cris et pleurs qui n'expriment pas nĂ©cessairement un besoin?- Pour l'allaitement... pensez-vous que les mamans doivent fait tĂ©ter bĂ©bĂ© aussi souvent qu'il le rĂ©clame certaines mamans ont bĂ©bĂ© au sein toute la journĂ©e une heure entre les tĂ©tĂ©s mĂȘme si le besoin n'est pas nourricier mais davantage pour le plaisir?- les enfants ayant des terreurs nocturnes 2 ANS-3ans, je pense Ă  un enfant qui se rĂ©veille toutes les nuits Ă  2H et fait une rĂ©elle crise de pleurs et qui ne se calment que lorsqu'il sont dans le lit parental.. qu'en pensez-vous? Ă  quoi sont dues ces terreurs?? est-il indispensable de prendre l'enfant dans le lit malgrĂ© que le rituel du coucher est Ă©tĂ© respectĂ©...psychomat1. Tout dĂ©pend bien sĂ»r de l'Ăąge du bĂ©bĂ© et des circonstances. Mais dans les premiĂšres semaines, je conseille de calmer l'enfant rapidement. Il fera ainsi l'expĂ©rience que maman ou papa l'entendent, qu'il arrive Ă  agir sur son environnement et qu'il existe. En apportant cette rĂ©ponse positive Ă  ses cris, donc en venant vers lui, le bĂ©bĂ© prendra confiance en lui et il ne se sent pas seul. Mais il y a aussi des moments oĂč il faut laisser Ă  l'enfant la possibilitĂ© de se calmer tout seul. Dans la nuit par exemple. On peut attendre quelques instants avant d'y aller. Peut-ĂȘtre il s'endort tout A cet Ăąge-lĂ , les terreurs nocturnes sont trĂšs frĂ©quentes. Souvent, les enfants n'arrivent pas Ă  "digĂ©rer" ce qu'ils ont vĂ©cu la journĂ©e. Mais en gĂ©nĂ©ral, des angoisses se fixent Ă  cette Ăąge-lĂ . Donc, je pense que si l'enfant n'arrive qu'Ă  se calmer une fois dans le lit parental, alors c'est une bonne solution. Mais les parents doivent signaler que c'est une exception. "Tu peux venir, mais seulement parce que tu as fais un mauvais rĂȘve". il ne faut pas laisser dormir l'enfant au milieu, entre les parents. A cet Ăąge-lĂ , ils aiment bien aller au lit parental pour sĂ©parer les parents, pour Ă©viter qu'ils "s'aiment" Complexe d'Oedipe.Que prĂ©conisez-vous pour le parent qui n'est pas capable de correctement phraser pour affirmer l'autoritĂ© nĂ©cessaire pour structurer et donc cadrer un enfant, bref pour les milieux trĂšs populaires oĂč l'enfant peut ĂȘtre Ă  la fois trĂšs aimĂ© mais Ă©galement rĂ©guliĂšrement fessĂ©?FranL'autoritĂ© parentale se construit. Bien sĂ»r, il faut un peu de temps, mais on n'affirme en aucun cas son autoritĂ© parentale en donnant en fessĂ©e. En fait, la fessĂ©e est toujours un signe de l'Ă©chec de l'autoritĂ© parentale. Le parent n'a pas rĂ©ussi Ă  gĂ©rer la situation autrement qu'en frappant son enfant. L'enfant ressent cet Ă©chec et ne respecte pas le parent pour son comportement. C'est en posant des limites que l'on retrouve ou qu'on construit son autoritĂ© pour ou contre la fessĂ©e est Ă  mon sens bien rĂ©ducteur. Il y a une multitude de façon de donner une fessĂ©e, comme une multitude de messages qui peuvent l'accompagner. Qu'en pensez-vous?HappySmileyLe message de la fessĂ©e est toujours le mĂȘme Le parent n'arrive plus Ă  gĂ©rer la situation et surtout son enfant. Il est dĂ©bordĂ© et le trop plein d'Ă©motion mĂšne Ă  la fessĂ©e. Une fessĂ©e reste une fessĂ©e. Une fessĂ©e "douce", ou donner avec la main, le bĂąton etc. Par contre, ne pas donner la fessĂ©e et gĂ©rer son enfant par la parole est un signe d'un parent responsable qui respecte son enfant. Le message de la fessĂ©e est toujours suis passĂ©e devant le JAF juge aux affaires familiales avec mon futur-ex-mari qui a mis sur le tapis les fessĂ©es donnĂ©es Ă  la maison surtout pour mon dernier vu que ses soeurs sont plus grandes et n'en reçoivent plus. La juge m'a accusĂ© d'avoir la main lĂ©gĂšre et que c'Ă©tait une rĂ©action de violence logique quand on connaĂźt mon histoire personnelle j'ai Ă©tĂ© victime d'abus sexuels dans mon enfance, pas par mes propres parent. Evidemment, les fessĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© donnĂ©es exclusivement par moi mais Ă©tant donnĂ© mon histoire, j'ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© jugĂ©e en quelques secondes par le JAF. Je prĂ©cise qu'aucune trace de violence physique et/ou psychologique n'ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© sur mes enfants et que j'ai pu parler de ces Ă©pisodes de fessĂ©es avec eux sans qu'ils soient choquĂ©s. La question est suis-je une femme violente, au point de taper» mes enfants et Ă  ce qu'un juge puisse prendre une dĂ©cision sur le sujet sans avoir vu les enfants?MargueriteQuand on a Ă©tĂ© battu ou abusĂ© en tant qu'enfant, une fois adulte, mĂȘme si on ne voudrait pas reproduire la violence subie sur ses propres enfants, il y a un risque certain de reproduire justement cette violence vĂ©cue. Surtout dans des situations oĂč on se sent complĂštement dĂ©bordĂ©. Il est trĂšs important d'en parler avec un spĂ©cialiste, s'interroger pour Ă©viter de frapper ses enfants. La question n'est pas suis-je une femme violente» mais comment faire pour ne pas reproduire la violence que j'ai vĂ©cue?»Dans mon foyer, nous apprenons Ă  nos enfants Ă  respecter l'autre, par la parole et par les gestes. Par la parole, j'entends, notamment, en interdisant les gros mots et en n'insultant pas Ă  leur Ăąge, presque trois ans et quatre ans passĂ©s, ils ne connaissent pas encore l'insulte mais ils savent dire des choses "mĂ©chantes" Ă  escient. Pour ce qui concerne les gestes, nous leur interdisons de frapper autrui et de faire mal volontairement. C'est pourquoi nous sommes contre la fessĂ©e. Comment pourrais-je frapper mon enfant alors qu'une des bases de son Ă©ducation consiste Ă  lui inculquer de ne pas frapper les autres? Jusqu'Ă  maintenant, je n'ai pas dĂ©rogĂ© Ă  cette rĂšgle, mĂȘme si parfois, ils ont le don de m'Ă©nerver. Si la discussion ne fonctionne pas, je les porte fermement dans leur chambre jusqu'Ă  ce qu'ils se calment et demandent pardon. J'ai conscience que cette solution ne fonctionnera qu'un temps et qu'en grandissant, cela va se corser. Quelles alternatives voyez vous Ă  la fessĂ©e?NilslofDans mon livre, je donne plusieurs solutions Ă  ce dilemme. Mais en fait, la meilleure chose Ă  faire pour Ă©viter les punitions, c'est de renforcer le cĂŽtĂ© positif chez vos enfants. Dites-leur que vous ĂȘtes content quand ils font des progrĂšs, quand ils rangent leur chambre, ont de bonnes notes etc. Souvent on juge un comportement positif comme "normal". Un enfant cherche toujours l'amour de ses parents. Montrez que vous voyez son effort dans la vie quotidienne. Ainsi vous renforcer le dĂ©sir de plaire Ă  ses parents chez l' faire devant une enfant qui s'oppose tout le temps elle rĂ©pond - du haut de ses 4 ans - comme ses soeurs adolescentes - 15 et 13?LafanetteUn enfant cherche toujours ses limites. Il cherche le "NON" parental. Mais il cherche ce "NON" en parole, pas en punitions corporelles. Un enfant qui s'oppose a besoin de limites cohĂ©rentes et adaptĂ©es. Elle fonctionneront ainsi comme un cadre rassurant. Avec votre partenaire, essayer d'Ă©tablir des limites pour votre fille. Un "NON" doit rester un "NON" t un "OUI" un vrai "OUI". Je donne des conseils sur les limites dans mes la fessĂ©e est-elle devenue traumatisante» du jour au lendemain quand des gĂ©nĂ©rations entiĂšres en ont reçu sans problĂšme?PanchitoLa fessĂ©e n'est pas devenue traumatisante du jour au lendemain. Elle l'a toujours Ă©tĂ©. Seulement, autrefois l'enfant n'avait pas de droits. Aujourd'hui nous considĂ©rons l'enfant en tant qu'individu, comme une personne. Ayant des droits. et son droit c'est une Ă©ducation sans violence. Ce n'est pas parce que nos parents et nos grands-parents ont donnĂ© et probablement reçu des fessĂ©es que l'ont devrait faire pareil sans s'interroger sur cette forme de terme de fessĂ©e est rĂ©ducteur. Quel sens y donnez vous? Le geste physique? L'humiliation? Le rappel de la hiĂ©rarchie, du respect? Le rĂ©flexe Ă©ducatif animal?feekepasserLa dĂ©finition de la fessĂ©eOn donne des coups sur le derriĂšre de l'enfant. C'est une punition corporelle et une forme de violence. La forme la plus humiliante est la fessĂ©e dĂ©culottĂ©e. Dans mon livre j'aborde la fessĂ©e en tant que punition de l' chat est fini. Lorsde la traditionnelle kermesse scolaire, les enfants de l’école communale ont montrĂ© Ă  leurs parents Ă  quel point ils avaient du talent, en AbbĂ©villers. Ces chĂšres petites

Cet article date de plus d'onze ans. Depuis lundi, Joakim Noah a vu son salaire multipliĂ© par 20, une augmentation aussi importante qu'indĂ©cente dans l'esprit du grand public. Le joueur des Bulls de Chicago va dĂ©sormais toucher un salaire annuel de 12 millions de dollars environ 8,7 millions d'euros. Il devient le sportif français le mieux payĂ©, devant le septuple champion du monde des rallyes, SĂ©bastien Loeb, et un autre basketteur de renom, Tony Parker. Comme quoi, le foot n'a plus la cote ! Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 05/10/2010 1355 Temps de lecture 2 min. Jusqu'en fin de saison derniĂšre, Thierry Henry pointait trĂšs largement en tĂȘte de ce classement qui n'a rien de sportif. Alors joueur du FC Barcelone, l'ancien capitaine de l'Ă©quipe de France de football percevait 18,8 millions d'euros annuel contrats de publicitĂ© compris, selon une Ă©tude publiĂ©e par le Financial Times, relayĂ©e par L'Equipe mag. Mais "Titi" Ă©tant dĂ©sormais en "prĂ©-retraite" dans le championnat nord-amĂ©ricain avec les Red Bull de New York, le malheureux ne touche plus que 5,6 millions de dollars 4,35 millions d'euros, derriĂšre David Beckham 6,5 millions de dollars, le joueur de Los Angeles Galaxy Ă©tant le mieux payĂ© de la Ligue...En quelques mois, une petite rĂ©volution s'est opĂ©rĂ©e, car dĂ©sormais, le basket rapporte visiblement plus que le football. De lĂ  Ă  dire que la polĂ©mique sur les salaires des footeux est terminĂ©e... A 25 ans, Joakim Noah "pĂšse" 8,7 millions d'euros hors contrats publicitaires. Pour arriver Ă  ses fins, le joueur n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  faire monter les enchĂšres, exigeant dans un premier temps 65 millions de dollars, et la rumeur d'un transfert Ă  Denver, Ă  peut-ĂȘtre accĂ©lĂ©rer les choses. Mais le fiston de Yannick ne fait finalement que profiter d'un systĂšme devenu complĂštement fou, la faute aux annonceurs, aux mĂ©dias, ... Le sport rapporte, et les investisseurs l'ont bien compris. Alors si un joueur a du talent -ce qui est le cas de Noah avec une moyenne de 14,8 points et 13 rebonds par match lors des deux derniers play-offs- son salaire peut atteindre ces sommes qui est le plus fĂącheux dans cette situation, est que l'esprit du sport, tel qu'on l'entendait il y a encore quelques annĂ©es, y a perdu Ă©normĂ©ment d'un point de vue Ă©thique. Rappelez-vous le dernier Mondial de basket qui a eu lieu en septembre dernier. En pleine nĂ©gociation avec son club, Noah avait fait preuve d'une certaine franchise en expliquant qu'il avait dĂ©clinĂ© la sĂ©lection en Ă©quipe de France, afin d'Ă©viter tout risque de blessure... Et le mĂȘme discours avait Ă©tĂ© tenu par Tony Parker. Le basket Ă©tant moins mĂ©diatisĂ© dans l'hexagone, ces absences Ă©taient presque passĂ©es inaperçues. Aurait-on apprĂ©ciĂ© de voir en 1998 Zinedine Zidane dĂ©cliner une sĂ©lection pour une Coupe du monde, en expliquant qu'il se trouvait en pleine nĂ©gociation pour son contrat ?Les footballeurs ne sont donc plus les seuls Ă  placer leurs intĂ©rĂȘts personnels avant ceux de l'Ă©quipe nationale. Le constat est identique, voire plus flagrant dans le monde du tennis. Roger Federer, qui a pourtant tout gagnĂ©, dĂ©cline trop souvent des sĂ©lections pour disputer la Coupe Davis. Les joueurs du Top 10, que ce soit sur le circuit fĂ©minin, ou masculin, sont curieusement souvent absents lors de ces rendez-vous internationaux. C'est pourtant lors de ces rendez-vous que l'esprit du sport se trouve transcendĂ©, que nos chĂšres petites tĂȘtes blondes se mettent Ă  rĂȘver. Et sans ce rĂȘve, le sport aura beaucoup Ă  perdre, y compris les sportifs professionnels.

lamienne elle est réelle, c'est ma fille cadette qui me l'a sortie (4 ans) pour comprendre il faut savoir que notre voisine avait une chienne sans queue, du no . L'univers de Cathy Williams: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. L'univers de Cathy Williams. L'univers de Cathy Williams -38%
Les jeunes sont-ils dĂ©pendants d’Internet, et plus gĂ©nĂ©ralement des nouveaux mĂ©dias et des moyens de communication ? Selon une rĂ©cente Ă©tude amĂ©ricaine, c’est le cas. En effet, une expĂ©rience a rĂ©vĂ©lĂ© qu’un sevrage de 24 heures aux rĂ©seaux sociaux a entrainĂ© l’apparition de symptĂŽmes assez proches de l’addiction Ă  de l’alcool ou de la drogue. Il y a encore dix ans, il aurait Ă©tĂ© sans doute impensable d’imaginer qu’Internet puisse rendre accro. Pourtant, Ă  mesure que le rĂ©seau des rĂ©seaux a pris une place de plus en plus importante dans nos quotidiens, la question de l’addiction aux nouvelles technologies, aux rĂ©seaux sociaux et aux nouvelles formes de communication a commencĂ© Ă  se poser, bien souvent au rythme de faits divers plus ou moins sordides. Pour l’heure, le lien de causalitĂ© entre addiction Ă  Internet et trouble psychiatrique n’est pas systĂ©matiquement Ă©tabli. Cependant, une Ă©tude amĂ©ricaine rĂ©cemment menĂ©e par des chercheurs de l’universitĂ© du Maryland pourrait peut-ĂȘtre changer la donne. Afin de dĂ©couvrir les Ă©ventuels symptĂŽmes liĂ©s Ă  une privation des mĂ©dias sociaux, les responsables de l’enquĂȘte ont demandĂ© Ă  200 Ă©tudiants de se sevrer pendant 24 heures. Les rĂ©sultats sont a priori guĂšre rassurants. Les Ă©tudiants sevrĂ©s ont prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes assez proches de l’addiction Ă  de la drogue ou de l’alcool. Beaucoup ont montrĂ© des signes Ă©vidents de manque ou d’anxiĂ©tĂ©, tandis que d’autres ont manifestĂ© une incapacitĂ© Ă  agir normalement. L’absence de lien social suite Ă  cette expĂ©rience a Ă©galement provoquĂ© chez certains une envie compulsive de consommation, de la mĂȘme façon qu’un droguĂ© ou un alcoolique a besoin de sa dose. ConcrĂštement, le sevrage touchait ici l’ensemble des moyens modernes de communication, comme les SMS, les e-mails, la messagerie instantanĂ©e, les appels tĂ©lĂ©phoniques ou encore les rĂ©seaux sociaux, comme Facebook. L’enquĂȘte a mĂȘme poussĂ© davantage en incluant la tĂ©lĂ©vision et la musique. Susan Moeller, la directrice du projet, a expliquĂ© que beaucoup de retours ont Ă©tĂ© transmis par les Ă©lĂšves. Je suis clairement accro et la dĂ©pendance est Ă©coeurante » a ainsi rĂ©agi l’un des jeunes ayant participĂ© Ă  cette expĂ©rience. Envoyer des messages et discuter par messagerie instantanĂ©e avec mes amis me donne une constante impression de confort » a Ă©crit un des jeunes, qui a blogguĂ© Ă  propos de ses rĂ©actions. Quand je n’ai pas accĂšs Ă  ces deux luxes », je me sens seul et isolĂ© . La question de l’addiction aux jeux vidĂ©o, aux rĂ©seaux sociaux ou aux nouveaux mĂ©dias est diversement apprĂ©ciĂ©e selon les pays. Si certains États n’ont pas de politique spĂ©cifique pour lutter contre ce nouveau genre d’addiction, d’autres ont une politique beaucoup plus rigoureuse, en fonction de la situation interne. En CorĂ©e du Sud par exemple, le gouvernement s’inquiĂšte de la dĂ©pendance galopante des jeunes Sud-CorĂ©ens aux jeux vidĂ©o, et en particulier aux MMORPG. DerniĂšrement, c’est l’idĂ©e d’un couvre-feu qui a Ă©tĂ© proposĂ©e, afin de freiner l’expansion d’un phĂ©nomĂšne qui affecterait de plus en plus de jeunes. InitiĂ©e par le ministĂšre de la culture, des sports et du tourisme, cette mesure serait d’une durĂ©e de six heures afin de forcer les joueurs Ă  sortir de leur monde virtuel. L’autre piste serait la rĂ©duction drastique des dĂ©bits, afin de ne plus rendre le jeu attrayant, et persuader le joueur Ă  faire une pause. En France, Ă  dĂ©faut d’étude sur l’impact du web social sur les jeunes, des rĂ©flexions ont Ă©tĂ© menĂ©es pour connaitre l’impact des jeux vidĂ©o sur nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. L’annĂ©e derniĂšre, Christine Albanel – alors ministre de la culture – avait souhaitĂ© par exemple la mise en place d’une campagne d’information sur les dangers du jeu vidĂ©o, tout en appelant Ă  la gĂ©nĂ©ralisation des systĂšmes de contrĂŽle parental permettant de brider l’accĂšs ou les fonctionnalitĂ©s de certains jeux. La ministre demandait alors une Ă©tude Ă©pidĂ©miologique et sociologique nationale sur le phĂ©nomĂšne de cyberdĂ©pendance et ses consĂ©quences , comme le prĂ©conisait un rapport remis au gouvernement en novembre 2008. Si les jeux vidĂ©o sont suivis avec attention dans l’Hexagone, nul doute qu’une telle Ă©tude incite un jour ou l’autre les responsables politiques Ă  se pencher sur la question de l’impact des mĂ©dias sociaux , et d’Internet en gĂ©nĂ©ral, sur les Français. photo CC BY-SA
Commentse faisait-il que la “rĂ©volution si elle rĂ©siste Ă  tous les coups, si nos Scipion de province et de pacotille doivent se contenter de rĂȘver, c’est que la majoritĂ© du peuple des salariĂ©s de ce pays est attachĂ©e Ă  cet instrument de libĂ©ration, qu’elle refuse l’obscurantisme oĂč voudraient la replonger tant de bonnes Ăąmes charitables qui crient haro sur la bĂȘte et Ils parlent plusieurs langues, s'adaptent Ă  chaque arrivĂ©e dans un nouveau pays, leur quotidien privilĂ©giĂ© est souvent fait de piscines, d'avions et de beaux hĂŽtels. Les anglo-saxons les appellent les TCK "Third Culture Kids". Tour d'horizon des effets de l'expatriation sur nos chĂšres tĂȘtes parents, pensons unanimement que l'expatriation est un plus indĂ©niable dans la vie de nos enfants, leur personnalitĂ© en sera Ă  jamais marquĂ©e. Il nous est cependant bien difficile, mĂȘme si certains d'entre nous l'ont vĂ©cue enfant, d'imaginer ce qu'il se passe concrĂštement dans leur esprit. DĂ©racinĂ©s, transbahutĂ©s, perdant leurs amis rĂ©guliĂšrement, recrĂ©ant leur espace vital, apprenant une nouvelle langue tous les trois ans ce n'est pas un petit challenge. Peu d'Ă©tudes francophones ont Ă©tĂ© menĂ©es sur le sujet, la seule rĂ©fĂ©rence rĂ©cente est le livre L'Enfant expatriĂ© de GaĂ«lle Goutain et AdĂ©laĂŻde Russell. Le systĂšme anglo-saxon les a depuis longtemps cataloguĂ©s comme les TCK "Third Culture Kids", ou CCK "Cross Cultural Kid" ou encore "global nomads". Bien sĂ»r, un enfant qui vit une seule expatriation sur un temps limitĂ© durant son enfance ou son adolescence ne se dĂ©finira pas de la mĂȘme façon que celui qui passe d'expatriation en expatriation. La dĂ©finition d'un TCK est une personne qui a passĂ© une part significative de ses annĂ©es de dĂ©veloppement dans une culture, deux, trois ou plus, diffĂ©rentes de celles de ses parents, en raison du travail de ces derniers. Il Ă©tablit donc des connections avec toutes les cultures alors qu'il n'en maĂźtrise aucune. Bien qu'il intĂšgre de nombreux Ă©lĂ©ments de son pays d'accueil, son sentiment d'appartenance se fait en relation avec d'autres personnes partageant le mĂȘme type d'expĂ©rience. L'existence de Facebook est d'ailleurs une aide incontournable pour que tous ces "TCK" restent en contact, et dĂ©veloppent un impressionnant rĂ©seau d'enfants d'expatriĂ©s. En allant faire un tour sur son Facebook, on constate que plus des deux tiers de ses amis vivent Ă  l'Ă©tranger. Les caractĂ©ristiques du "TCK"1. Son quotidien amis Ă  l'Ă©cole, vie externe... est multiculturel. C'est encore plus fort quand il dĂ©bute sa vie d'enfant dans un kindergarden local, ou, plus grand, Ă©tudie dans une Ă©cole Ă©trangĂšre entrĂ© comme Ă©tranger, il perd inconsciemment ce statut pour se fondre dans la La mobilitĂ© est sa norme trĂšs jeune, il doit surmonter le sentiment de sĂ©paration. Parfois, il idĂ©alise la vie d'avant souhaitant la retrouver, il ne rĂ©alisera que plus tard qu'il n'entre plus dans le "moule" facteurs non systĂ©matiques et Ă  des degrĂ©s variables 3. Il a vĂ©cu dans un monde oĂč il est "visiblement diffĂ©rent" exemple en Asie.4. Un jour, il rentrera dans son pays c'est la diffĂ©rence majeure avec un immigrant.5. Son style de vie Il sait qu'il n'est pas juste français mais français Ă  l'Ă©tranger. Quand nos enfants doivent rĂ©pondre Ă  la question "D'oĂč viens-tu ?", il est rare qu'ils le fassent en une phrase. Certes, ils sont français mais n'ont jamais habitĂ© en France ou si peu. La France, pour eux, est synonyme de vacances, retrouvailles en famille et souvent avec leurs anciens partenaires "TCK". Car un "TCK" l'est toute sa vie, il se crĂ©e sur ces bases, dĂ©finit son appartenance Ă  son pays d'accueil, ainsi il vibrera avec le BrĂ©sil lors de la coupe du monde de foot plutĂŽt qu'avec l'Ă©quipe des Bleus. L'enfant expatriĂ© se sent souvent perdu lorsqu'il rentre en France sa culture populaire est brĂ©silienne, italienne, tokyoĂŻte, new-yorkaise... Il ignore gĂ©nĂ©ralement ce qu'il se passe en France. Une langue commune mais un historique si diffĂ©rent, et pas Ă©vident Ă  raconter car leurs interlocuteurs locaux, le temps des vacances, ne sont pas toujours trĂšs rĂ©actifs. Divergent les codes de conduite, les Ă©missions regardĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision, les modes vestimentaires, le rythme scolaire entre hĂ©misphĂšre nord et sud. MĂȘme au sein de la famille, les diffĂ©rences sont flagrantes et sont Ă  modĂ©rer. Il nous faut, parfois, en apartĂ©, expliquer Ă  nos "TCK" que l'avion n'est pas le mode de transport le plus usitĂ© par leurs cousins, qu'avoir une employĂ©e de maison n'est pas la norme, que tout le monde ne parle pas deux ou trois langues etc. Il est dur pour eux de ne pouvoir partager leur expĂ©rience avec leurs proches, mais il est de bon ton de faire profil bas. La rĂ©adaptation lors du retour est souvent plus dure que l'arrivĂ©e dans une nouvelle expatriation. "Garder les pieds sur terre"La culture de notre enfant n'est pas la nĂŽtre, ni celle du pays ou il rĂ©side. C'est un mix entre les deux, voire entre toutes celles qu'il a cĂŽtoyĂ©es, son Ă©quilibre personnel se dĂ©finit entre son environnement extĂ©rieur, la culture de ses parents? Quoique nous essayions de lui expliquer d'oĂč il vient, il ne peut Ă©tablir sa personnalitĂ© sur les rĂ©cits de nos enfances et adolescences pour fonder la sienne. Sa rĂ©alitĂ© est son vĂ©cu c'est un processus inconscient. Notre angoisse est qu'il pense sa vie actuelle immuable. Nous sommes nombreux Ă  rĂ©pĂ©ter que la rĂ©alitĂ© en mĂ©tropole est bien diffĂ©rente, que tout repose sur l'emploi de son pĂšre ou sa mĂšre et peut terminer demain. La ritournelle "nous ne sommes pas rentiers et cela va s'arrĂȘter" ne lui "parle" pas. Ce dĂ©calage est la normalitĂ© qu'il vit au jour le jour, ses rĂ©fĂ©rents s'il est expatriĂ© depuis tout petit sont gĂ©nĂ©ralement logement confortable, voyages, hĂŽtels de luxe toujours avec piscine, nounous, parfois chauffeur et cuisiniĂšre. Nos tentatives de "garder les pieds sur terre" en lui faisant faire son lit et ranger sa chambre ne sauraient attĂ©nuer cette discordance, mais continuons car c'est une excellence habitude Ă  prendre ! Les comparaisons entre un enfant sĂ©dentaire et un "TCK" soulignent une connaissance multiculturelle indĂ©niable mais souvent mise Ă  mal par une ignorance parfois importante de sa culture d'origine, un sentiment d'ĂȘtre citoyen du monde et non pas ressortissant français, une aisance Ă  s'adapter partout et une vĂ©ritable "bougeotte". Quant au "TCK" qui possĂšde une double nationalitĂ© obtenue par le droit du sol, on constate un dĂ©sir spontanĂ© Ă  ne s'identifier que par celle-ci au dĂ©triment de celle de notre pays d'origine. Ainsi, un jour, pendant un Ă©tĂ© en France, mon fils de 5 ans rĂ©pondit Ă  ses grands-parents lui trouvant de bonnes couleurs "C'est normal que j'ai la peau bronzĂ©e je suis brĂ©silien !"Anne LEBAS-SIGNORA - BrĂ©sil Rediffusion- Sur le mĂȘme sujet, lire aussi nos articles Les enfants en difficultĂ© et l'expatriationet Les enfants, comment s'adaptent-ils ? À lire sur votre Ă©dition locale j3fWsDJ.
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