Le psychologue spĂ©cialiste de la petite enfance Stephan Valentin, auteur de Quand mon bĂ©bĂ© me parle», sort ces jours, toujours aux Ă©ditions Jouvence, La fessĂ©e, pour ou contre?».Il a rĂ©pondu Ă vos question Tout cela doit-il ĂȘtre dosĂ© en fonction de l'Ăąge de l'enfant? Peut on parler de pĂ©riode de dressage» qui succĂšdent Ă des pĂ©riodes d'Ă©ducation? d'apprentissage?feekepasserOn ne dresse pas son enfant, mais on lui apprend les rĂšgles de la vie en communautĂ©. Posez-lui des limites cohĂ©rentes. Cela est important Ă tous les Ăąges, mĂȘme quand on est ado. Ma petite fille de 18 mois nous fait crises sur crises. Elle se roule par terre en claquant des pieds et se cogne volontairement la tĂȘte par terre. Quelle attitude avoir?SebElle est en pleine crise d'opposition. Dans mon livre, il y a tout un chapitre Ă ce parler de fessĂ©es, une claque sur les fesses peut ĂȘtre de temps en temps remettre d'aplomb un gamin trop turbulent surtout quand il se met en danger ou met en danger les autres non?ChristineessonneNon, pas vraiment. C'est juste le signe que le parent ne sait plus que faireâŠA vingt-et-un ans, je suis ravie de pouvoir dire que j'ai Ă©tĂ© bien Ă©levĂ©e. Mes parents nous ont trĂšs rapidement, Ă mes frĂšres, ma soeur et moi, Ă nous conduire correctement et Ă ne surtout jamais faire de caprice. La seule tentative historique a abouti Ă une fessĂ©e et il n'y a jamais eu de rĂ©cidive. En ce qui me concerne, j'en ai reçue une. Et, mĂȘme si je suis Ă peu prĂšs certaine qu'elle n'Ă©tait pas mĂ©ritĂ©e forcĂ©ment, je n'en suis pas morte. DĂšs le moment oĂč les parents ne sont pas dĂ©missionnaires, il ne devrait pas avoir de problĂšmes d'autoritĂ©. Cependant, une bonne fessĂ©e de temps Ă autre ne peut pas faire de mal. On parle d'humiliation? Vous croyez que dans leur vie future les enfants ne seront jamais confrontĂ©s Ă l'humiliation? Il vaut mieux qu'ils apprennent tĂŽt, et dans la sphĂšre privĂ©e, que de tomber de haut en alors fesser les enfants pour les prĂ©parer aux situations humiliantes dans leur vie future?J'ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă coups de fessĂ©es. Pas battue, mais j'ai reçu des fessĂ©es lorsqu'il le fallait. Des enfants abusant trop de la patience et de la santĂ© de leurs parents Ă force de les user avec leurs caprices ont besoin d'un bref retour Ă la rĂ©alitĂ©. Evidemment, elle ne doit pas ĂȘtre automatique, mais utilisĂ©e Ă bon escient. Ma mĂšre me fessait lorsqu'elle Ă©tait Ă bout et trĂšs fatiguĂ©e, chose que je lui reproche. Ce que je ne lui reproche pas ce sont les fessĂ©es mĂ©ritĂ©es, lorsque j'Ă©tais odieuse en tant qu'enfant, comme beaucoup le enfant ne mĂ©rite pas de coups, de fessĂ©e, de gifle ou autre punition corporelle ou morale. Il ne cherche jamais la fessĂ©e. Il ne cherche pas la violence. Il cherche juste le "NON" parental , mais en paroles. Ce qui est important c'est de s'excuser auprĂšs de son enfant . Il a le droit d'entendre que le parent a choisi une mauvaise dit-on que chaque enfant est diffĂ©rent et nĂ©cessite un traitement diffĂ©renciĂ© mais dans le mĂȘme souffle on dit que la fessĂ©e n'est pour aucun enfant? Ne risque-t-on pas aussi de pousser les parents dans les excĂšs de l'interdit? si c'est "interdit" et qu'on le fait quand mĂȘme autant en mettre une bonne. Nous avons 3 enfants, nous ne les gĂ©rons pas de la mĂȘme maniĂšre et nous ne portons la main sur eux qu' n'y pas un excĂšs d'interdit si on ne fesse pas son fessĂ©e ne peut-elle pas ĂȘtre un moyen immĂ©diat pour dissuader l'enfant de se mettre en danger bien plus grave voire mortel traverser la route en courant par exemple lĂ oĂč on n'est pas sĂ»r que des explications soient assez fortes ou comprises?ReizzDans cette situation prĂ©cise, on parle de fessĂ©e rĂ©actionnelle». Le parent est dĂ©bordĂ© et il y a un trop plein d'Ă©motion et la fessĂ©e lui Ă©chappe. Par peur. Parce que l'enfant a par exemple traversĂ© tout seul une rue. Je parle de ce cas dans mon livre. La fessĂ©e n'apprend rien Ă l'enfant, par contre si vous le prenez dans les bras, vous le serrez contre vous â dĂ©jĂ vous arrivez mieux Ă vous calmer. Puis vous lui parlez en disant, tu m'as fait tellement peur, ne refais plus jamais ça, tu peux te faire malâŠÂ» Ainsi vous gĂ©rez mieux votre angoisse et votre pensez vous des douches froides ou tiĂšdes suite Ă des colĂšres que l'on ne peut calmer?papouJe pense que la meilleure façon de calmer un enfant en colĂšre c'est de le mettre Ă l'Ă©cart dans sa chambre. Forcer l'enfant sous la douche, ce choc sous l'eau froide cela fait trĂšs militaire⊠Cela est vivement Ă dĂ©conseiller! Cela traumatise l'enfant!On dit souvent qu'on reproduit sur ses enfants le schĂ©ma subi dans sa jeunesse. Si j'ai pris moult fessĂ©es, est-ce la garantie que je m'en prendrai au popotin de mes enfants?ShaabaaZIl y a un risque, mais pas une certitude; mais dĂ©jĂ votre question montre que vous en ĂȘtes conscient. C'est le premier pas pour ne pas reproduire ce qu'on a vĂ©cu en tant qu'enfant. Dans mon livre, je parle aussi de la prĂ©vention de la moi c'est explication, 1-2-3 fessĂ©e, et ça marche, mais chaque enfant est diffĂ©rent, pour un l'explication marchera, pour l'autre il suffira d'expliquer et compter 1. SĂ©rieusement, avez-vous des enfants? Pour moi trop de certitudes comme ça, ça veut dire que soit vous avez vu un Ă©chantillon comportemental de chaque enfants, soit vous avez votre doctrine et c'est ce que vous appliquer sans Ă©couter les autres...ServalitoSi vous lisez mon livre, vous verrai que j'Ă©coute beaucoup les parents. J'entends leur problĂšmes, leurs souffrance et aussi leur difficultĂ© d'Ă©lever leur enfant. AprĂšs tout, ĂȘtre parent, c'est une remise en question constante. Mais justement, je n'Ă©cris pas pour culpabiliser les parents, mais pour leur proposer des solution pour Ă©viter la fessĂ©e. AprĂšs tout, ce n'est pas agrĂ©able pour un parent de se dire, " j'ai frappĂ© mon enfant, que j'aime plus que tout." Je n'ai qu'une certitude La fessĂ©e n'est pas une punition fessĂ©e? qui donne encore la fessĂ©e? De nos jours, pas mal de parents, s'ils emploient des chĂątiments corporels», ont plutĂŽt la gifle facile, pas la fessĂ©e. Voire mĂȘme les insultes. On en voit sans cesse des parents qui traitent leurs enfants de cons» ou d'abrutis». Ăa, c'est ce qu'il se passe le plus souvent aujourd'hui et c'est bien plus grave que la fessĂ©e d' y a deux forme de chĂątiments le chĂątiment corporel oĂč on marque le corps du fautif. Il y a aussi le chĂątiment moral oĂč on place le fautif dans une situation humiliante. En l'insultant par exemple. Les deux formes de chĂątiments sont Ă Ă©viter. Les deux laissent des traces. Le premier sur le corps, le deuxiĂšme sur le ne suis pas du tout d'accord avec les arguments de Mr Valentin, je donne la fessĂ©e Ă mes enfants 3 ans et 6 ans aprĂšs avoir tout essayĂ© avant pour leur faire comprendre ce qu'ils ont le droit de faire ou non. Mon Ă©pouse pratique uniquement les "explications" "les gros yeux" et tous les autres moyens pour se faire obĂ©ir de nos chĂšres tĂȘtes blondes et rien y fait. Pour moi c'est vraiment la solution qui rĂšgle le problĂšme le plus rapidement, mais c'est aussi la plus dure pour eux et nous. Le seul fait d'Ă©voquer une fessĂ©e permet aujourd'hui de se faire obĂ©ir. Si on devait arrĂȘter de donner des fessĂ©s, on ne pourrait plus se faire obĂ©ir, les gens qui disent le contraire n'ont pas d'enfant!JOHNJOHNLa fessĂ©e agit sur les mĂ©canismes de la peur. L'enfant est plus dans la crainte que dans l'apprentissage des rĂšgles. La fessĂ©e n'est donc en aucun cas une punition Ă©ducative. La preuve demandez autour de vous qui a Ă©tĂ© fessĂ©. On gĂ©nĂ©ral, ces personnes se souviennent encore de la fessĂ©e, mais plus du "pourquoi". Donc, elle n'agit pas sur l'apprentissage de l'enfant. Et elle n'aide pas Ă l'enfant Ă s'autonomiser et Ă bĂ©bĂ© de 15 mois refuse de manger - ou en tout cas manifeste son mĂ©contentement et s'arrĂȘte aprĂšs quelques bouchĂ©es - lorsque mon Ă©pouse ou moi-mĂȘme se chargeons de le nourrir. Mais quand c'est ma nounou qui s'en occupe, elle mange tout... Comment expliquer ce comportement? Pour dĂ©tail, elle a passĂ© 2 mois chez sa grand-mĂšre, sĂ©parĂ©e de nous, et Ă eu un reflux gastrique qui l'a handicapĂ©e durant ses premiers mois...BruXLe reflux gastrique est une sensation terrible pour le bĂ©bĂ©. Il se tortille, crie fort et on n'arrive pas Ă le calmer. Probablement, votre bĂ©bĂ© a ressenti le repas comme un moment dĂ©sagrĂ©able. Donc, il faut lui accorder du temps pendant le repas. Ne pas lui donner Ă manger trop vite. Mais je pense aussi que votre bĂ©bĂ© vous reproche Ă sa maniĂšre votre absence pendant ces deux mois. Parlez-lui en. Expliquez-lui tous les deux pourquoi vous ne pouviez pas ĂȘtre avec votre fille. Qu'elle vous a beaucoup manquĂ©, que vous avez beaucoup pensĂ© Ă elle. Un enfant doit entendre pourquoi ses parents ne pouvaient pas ĂȘtre lĂ . Pendant le repas, respectez son refus. Par exemple, donnez-lui la cuillĂšre. Elle veut peut-ĂȘtre manger toute seule. Surtout, ne prenez pas ce refus comme un rejet de votre amour pour elle. Dites-vous qu'elle est en ce moment en colĂšre contre vous, c'est son droit. Essayez de dĂ©dramatiser la situation du repas. Mangez en mĂȘme temps qu' semblerait que les gĂ©nĂ©rations qui ont grandi avec cette Ă©ducation plus laxiste soient aujourd'hui globalement moins respectueuses. Tout d'abord, est-ce une impression et deuxiĂšmement peut-on Ă©tablir une corrĂ©lation entre cette baisse de respect et l'Ă©ducation reçue?fred3Ce n'est pas parce qu'une gĂ©nĂ©ration n'a pas Ă©tĂ© fessĂ©e ou pas assez» qu'elle devient moins respectueuse. Cela serait rĂ©ducteur. Il y a beaucoup de facteurs pour le comportement d'une certaine jeunesse. Probablement le facteur le plus important est les jeunes se sentent dĂ©laissĂ©s. En faisant des bĂȘtises, ils attirent notre attention sur j'ai deux questions prĂ©cises Ă poser aux partisans de la fessĂ©e et, donc, accessoirement aussi, Ă Monsieur Stephan Valentin1. La fessĂ©e est-elle indispensable pour Ă©lever correctement un enfant sans ĂȘtre laxiste2. La fessĂ©e est-elle inoffensive pour l' Ă ces deux questions je rĂ©ponds vigoureusement Ă©levĂ© 4 enfants le plus jeune a 22 ans sans jamais lever la main sur eux et je peux vous assurer que je me suis fait respecter. Le respect s'enseigne par l'exemple. Par la violence et l'humiliation on n'enseigne que la violence et un dĂ©samour» de trouve que de dĂ©cider dĂ©libĂ©rĂ©ment de faire mal Ă un enfant est une chose monstrueuse. De plus, pour un enfant, la fessĂ©e a une connotation malsaine par sa proximitĂ© avec les zones Ă©rogĂšnes de celui-ci et le trouble qu'elle peut Ă©ventuellement provoquer chez celui qui la donne puis, plus tard, chez celui qui l'a reçue.Menfoufinalement1. Une fessĂ©e ne devrait pas avoir sa place dans l'Ă©ducation de l'enfant. Il y a d'autres moyens pour Ă©duquer son enfant comme en faisant des contrats, le mettant dans sa chambre ou encore en lui disant "NON". C'est quand les parents laissent toujours faire, qu'ils ne disent pas "NON" ou qu'ils envoient des messages pas clairs que l'enfant ne sait plus comment se comporter La fessĂ©e est une forme de violence. On frappe son enfant. Et vous avez raison, la fessĂ©e comporte un danger sexuel. On ne sait pas encore calculer la probabilitĂ© d'un dĂ©sordre psycho-sexuel, mais mĂȘme un risque faible, ne justifierait-il pas l'abandon de la fessĂ©e?Bonjour, je suis psychologue en maternitĂ©, je voulais avoir votre avis concernant plusieurs concernant les pleurs de bĂ©bĂ©... pensez-vous qu'il faut laisser pleurer ou chouiner bĂ©bĂ© quelques instants si ce n'est pas pour la tĂ©tĂ©, le changement de couches... ou accourir au moindre cris et pleurs qui n'expriment pas nĂ©cessairement un besoin?- Pour l'allaitement... pensez-vous que les mamans doivent fait tĂ©ter bĂ©bĂ© aussi souvent qu'il le rĂ©clame certaines mamans ont bĂ©bĂ© au sein toute la journĂ©e une heure entre les tĂ©tĂ©s mĂȘme si le besoin n'est pas nourricier mais davantage pour le plaisir?- les enfants ayant des terreurs nocturnes 2 ANS-3ans, je pense Ă un enfant qui se rĂ©veille toutes les nuits Ă 2H et fait une rĂ©elle crise de pleurs et qui ne se calment que lorsqu'il sont dans le lit parental.. qu'en pensez-vous? Ă quoi sont dues ces terreurs?? est-il indispensable de prendre l'enfant dans le lit malgrĂ© que le rituel du coucher est Ă©tĂ© respectĂ©...psychomat1. Tout dĂ©pend bien sĂ»r de l'Ăąge du bĂ©bĂ© et des circonstances. Mais dans les premiĂšres semaines, je conseille de calmer l'enfant rapidement. Il fera ainsi l'expĂ©rience que maman ou papa l'entendent, qu'il arrive Ă agir sur son environnement et qu'il existe. En apportant cette rĂ©ponse positive Ă ses cris, donc en venant vers lui, le bĂ©bĂ© prendra confiance en lui et il ne se sent pas seul. Mais il y a aussi des moments oĂč il faut laisser Ă l'enfant la possibilitĂ© de se calmer tout seul. Dans la nuit par exemple. On peut attendre quelques instants avant d'y aller. Peut-ĂȘtre il s'endort tout A cet Ăąge-lĂ , les terreurs nocturnes sont trĂšs frĂ©quentes. Souvent, les enfants n'arrivent pas Ă "digĂ©rer" ce qu'ils ont vĂ©cu la journĂ©e. Mais en gĂ©nĂ©ral, des angoisses se fixent Ă cette Ăąge-lĂ . Donc, je pense que si l'enfant n'arrive qu'Ă se calmer une fois dans le lit parental, alors c'est une bonne solution. Mais les parents doivent signaler que c'est une exception. "Tu peux venir, mais seulement parce que tu as fais un mauvais rĂȘve". il ne faut pas laisser dormir l'enfant au milieu, entre les parents. A cet Ăąge-lĂ , ils aiment bien aller au lit parental pour sĂ©parer les parents, pour Ă©viter qu'ils "s'aiment" Complexe d'Oedipe.Que prĂ©conisez-vous pour le parent qui n'est pas capable de correctement phraser pour affirmer l'autoritĂ© nĂ©cessaire pour structurer et donc cadrer un enfant, bref pour les milieux trĂšs populaires oĂč l'enfant peut ĂȘtre Ă la fois trĂšs aimĂ© mais Ă©galement rĂ©guliĂšrement fessĂ©?FranL'autoritĂ© parentale se construit. Bien sĂ»r, il faut un peu de temps, mais on n'affirme en aucun cas son autoritĂ© parentale en donnant en fessĂ©e. En fait, la fessĂ©e est toujours un signe de l'Ă©chec de l'autoritĂ© parentale. Le parent n'a pas rĂ©ussi Ă gĂ©rer la situation autrement qu'en frappant son enfant. L'enfant ressent cet Ă©chec et ne respecte pas le parent pour son comportement. C'est en posant des limites que l'on retrouve ou qu'on construit son autoritĂ© pour ou contre la fessĂ©e est Ă mon sens bien rĂ©ducteur. Il y a une multitude de façon de donner une fessĂ©e, comme une multitude de messages qui peuvent l'accompagner. Qu'en pensez-vous?HappySmileyLe message de la fessĂ©e est toujours le mĂȘme Le parent n'arrive plus Ă gĂ©rer la situation et surtout son enfant. Il est dĂ©bordĂ© et le trop plein d'Ă©motion mĂšne Ă la fessĂ©e. Une fessĂ©e reste une fessĂ©e. Une fessĂ©e "douce", ou donner avec la main, le bĂąton etc. Par contre, ne pas donner la fessĂ©e et gĂ©rer son enfant par la parole est un signe d'un parent responsable qui respecte son enfant. Le message de la fessĂ©e est toujours suis passĂ©e devant le JAF juge aux affaires familiales avec mon futur-ex-mari qui a mis sur le tapis les fessĂ©es donnĂ©es Ă la maison surtout pour mon dernier vu que ses soeurs sont plus grandes et n'en reçoivent plus. La juge m'a accusĂ© d'avoir la main lĂ©gĂšre et que c'Ă©tait une rĂ©action de violence logique quand on connaĂźt mon histoire personnelle j'ai Ă©tĂ© victime d'abus sexuels dans mon enfance, pas par mes propres parent. Evidemment, les fessĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© donnĂ©es exclusivement par moi mais Ă©tant donnĂ© mon histoire, j'ai dĂ©jĂ Ă©tĂ© jugĂ©e en quelques secondes par le JAF. Je prĂ©cise qu'aucune trace de violence physique et/ou psychologique n'ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© sur mes enfants et que j'ai pu parler de ces Ă©pisodes de fessĂ©es avec eux sans qu'ils soient choquĂ©s. La question est suis-je une femme violente, au point de taper» mes enfants et Ă ce qu'un juge puisse prendre une dĂ©cision sur le sujet sans avoir vu les enfants?MargueriteQuand on a Ă©tĂ© battu ou abusĂ© en tant qu'enfant, une fois adulte, mĂȘme si on ne voudrait pas reproduire la violence subie sur ses propres enfants, il y a un risque certain de reproduire justement cette violence vĂ©cue. Surtout dans des situations oĂč on se sent complĂštement dĂ©bordĂ©. Il est trĂšs important d'en parler avec un spĂ©cialiste, s'interroger pour Ă©viter de frapper ses enfants. La question n'est pas suis-je une femme violente» mais comment faire pour ne pas reproduire la violence que j'ai vĂ©cue?»Dans mon foyer, nous apprenons Ă nos enfants Ă respecter l'autre, par la parole et par les gestes. Par la parole, j'entends, notamment, en interdisant les gros mots et en n'insultant pas Ă leur Ăąge, presque trois ans et quatre ans passĂ©s, ils ne connaissent pas encore l'insulte mais ils savent dire des choses "mĂ©chantes" Ă escient. Pour ce qui concerne les gestes, nous leur interdisons de frapper autrui et de faire mal volontairement. C'est pourquoi nous sommes contre la fessĂ©e. Comment pourrais-je frapper mon enfant alors qu'une des bases de son Ă©ducation consiste Ă lui inculquer de ne pas frapper les autres? Jusqu'Ă maintenant, je n'ai pas dĂ©rogĂ© Ă cette rĂšgle, mĂȘme si parfois, ils ont le don de m'Ă©nerver. Si la discussion ne fonctionne pas, je les porte fermement dans leur chambre jusqu'Ă ce qu'ils se calment et demandent pardon. J'ai conscience que cette solution ne fonctionnera qu'un temps et qu'en grandissant, cela va se corser. Quelles alternatives voyez vous Ă la fessĂ©e?NilslofDans mon livre, je donne plusieurs solutions Ă ce dilemme. Mais en fait, la meilleure chose Ă faire pour Ă©viter les punitions, c'est de renforcer le cĂŽtĂ© positif chez vos enfants. Dites-leur que vous ĂȘtes content quand ils font des progrĂšs, quand ils rangent leur chambre, ont de bonnes notes etc. Souvent on juge un comportement positif comme "normal". Un enfant cherche toujours l'amour de ses parents. Montrez que vous voyez son effort dans la vie quotidienne. Ainsi vous renforcer le dĂ©sir de plaire Ă ses parents chez l' faire devant une enfant qui s'oppose tout le temps elle rĂ©pond - du haut de ses 4 ans - comme ses soeurs adolescentes - 15 et 13?LafanetteUn enfant cherche toujours ses limites. Il cherche le "NON" parental. Mais il cherche ce "NON" en parole, pas en punitions corporelles. Un enfant qui s'oppose a besoin de limites cohĂ©rentes et adaptĂ©es. Elle fonctionneront ainsi comme un cadre rassurant. Avec votre partenaire, essayer d'Ă©tablir des limites pour votre fille. Un "NON" doit rester un "NON" t un "OUI" un vrai "OUI". Je donne des conseils sur les limites dans mes la fessĂ©e est-elle devenue traumatisante» du jour au lendemain quand des gĂ©nĂ©rations entiĂšres en ont reçu sans problĂšme?PanchitoLa fessĂ©e n'est pas devenue traumatisante du jour au lendemain. Elle l'a toujours Ă©tĂ©. Seulement, autrefois l'enfant n'avait pas de droits. Aujourd'hui nous considĂ©rons l'enfant en tant qu'individu, comme une personne. Ayant des droits. et son droit c'est une Ă©ducation sans violence. Ce n'est pas parce que nos parents et nos grands-parents ont donnĂ© et probablement reçu des fessĂ©es que l'ont devrait faire pareil sans s'interroger sur cette forme de terme de fessĂ©e est rĂ©ducteur. Quel sens y donnez vous? Le geste physique? L'humiliation? Le rappel de la hiĂ©rarchie, du respect? Le rĂ©flexe Ă©ducatif animal?feekepasserLa dĂ©finition de la fessĂ©eOn donne des coups sur le derriĂšre de l'enfant. C'est une punition corporelle et une forme de violence. La forme la plus humiliante est la fessĂ©e dĂ©culottĂ©e. Dans mon livre j'aborde la fessĂ©e en tant que punition de l' chat est fini.
Lorsde la traditionnelle kermesse scolaire, les enfants de lâĂ©cole communale ont montrĂ© Ă leurs parents Ă quel point ils avaient du talent, en AbbĂ©villers. Ces chĂšres petites
Cet article date de plus d'onze ans. Depuis lundi, Joakim Noah a vu son salaire multipliĂ© par 20, une augmentation aussi importante qu'indĂ©cente dans l'esprit du grand public. Le joueur des Bulls de Chicago va dĂ©sormais toucher un salaire annuel de 12 millions de dollars environ 8,7 millions d'euros. Il devient le sportif français le mieux payĂ©, devant le septuple champion du monde des rallyes, SĂ©bastien Loeb, et un autre basketteur de renom, Tony Parker. Comme quoi, le foot n'a plus la cote ! Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 05/10/2010 1355 Temps de lecture 2 min. Jusqu'en fin de saison derniĂšre, Thierry Henry pointait trĂšs largement en tĂȘte de ce classement qui n'a rien de sportif. Alors joueur du FC Barcelone, l'ancien capitaine de l'Ă©quipe de France de football percevait 18,8 millions d'euros annuel contrats de publicitĂ© compris, selon une Ă©tude publiĂ©e par le Financial Times, relayĂ©e par L'Equipe mag. Mais "Titi" Ă©tant dĂ©sormais en "prĂ©-retraite" dans le championnat nord-amĂ©ricain avec les Red Bull de New York, le malheureux ne touche plus que 5,6 millions de dollars 4,35 millions d'euros, derriĂšre David Beckham 6,5 millions de dollars, le joueur de Los Angeles Galaxy Ă©tant le mieux payĂ© de la Ligue...En quelques mois, une petite rĂ©volution s'est opĂ©rĂ©e, car dĂ©sormais, le basket rapporte visiblement plus que le football. De lĂ Ă dire que la polĂ©mique sur les salaires des footeux est terminĂ©e... A 25 ans, Joakim Noah "pĂšse" 8,7 millions d'euros hors contrats publicitaires. Pour arriver Ă ses fins, le joueur n'a pas hĂ©sitĂ© Ă faire monter les enchĂšres, exigeant dans un premier temps 65 millions de dollars, et la rumeur d'un transfert Ă Denver, Ă peut-ĂȘtre accĂ©lĂ©rer les choses. Mais le fiston de Yannick ne fait finalement que profiter d'un systĂšme devenu complĂštement fou, la faute aux annonceurs, aux mĂ©dias, ... Le sport rapporte, et les investisseurs l'ont bien compris. Alors si un joueur a du talent -ce qui est le cas de Noah avec une moyenne de 14,8 points et 13 rebonds par match lors des deux derniers play-offs- son salaire peut atteindre ces sommes qui est le plus fĂącheux dans cette situation, est que l'esprit du sport, tel qu'on l'entendait il y a encore quelques annĂ©es, y a perdu Ă©normĂ©ment d'un point de vue Ă©thique. Rappelez-vous le dernier Mondial de basket qui a eu lieu en septembre dernier. En pleine nĂ©gociation avec son club, Noah avait fait preuve d'une certaine franchise en expliquant qu'il avait dĂ©clinĂ© la sĂ©lection en Ă©quipe de France, afin d'Ă©viter tout risque de blessure... Et le mĂȘme discours avait Ă©tĂ© tenu par Tony Parker. Le basket Ă©tant moins mĂ©diatisĂ© dans l'hexagone, ces absences Ă©taient presque passĂ©es inaperçues. Aurait-on apprĂ©ciĂ© de voir en 1998 Zinedine Zidane dĂ©cliner une sĂ©lection pour une Coupe du monde, en expliquant qu'il se trouvait en pleine nĂ©gociation pour son contrat ?Les footballeurs ne sont donc plus les seuls Ă placer leurs intĂ©rĂȘts personnels avant ceux de l'Ă©quipe nationale. Le constat est identique, voire plus flagrant dans le monde du tennis. Roger Federer, qui a pourtant tout gagnĂ©, dĂ©cline trop souvent des sĂ©lections pour disputer la Coupe Davis. Les joueurs du Top 10, que ce soit sur le circuit fĂ©minin, ou masculin, sont curieusement souvent absents lors de ces rendez-vous internationaux. C'est pourtant lors de ces rendez-vous que l'esprit du sport se trouve transcendĂ©, que nos chĂšres petites tĂȘtes blondes se mettent Ă rĂȘver. Et sans ce rĂȘve, le sport aura beaucoup Ă perdre, y compris les sportifs professionnels.
lamienne elle est réelle, c'est ma fille cadette qui me l'a sortie (4 ans) pour comprendre il faut savoir que notre voisine avait une chienne sans queue, du no . L'univers de Cathy Williams: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. L'univers de Cathy Williams. L'univers de Cathy Williams -38%
Les jeunes sont-ils dĂ©pendants dâInternet, et plus gĂ©nĂ©ralement des nouveaux mĂ©dias et des moyens de communication ? Selon une rĂ©cente Ă©tude amĂ©ricaine, câest le cas. En effet, une expĂ©rience a rĂ©vĂ©lĂ© quâun sevrage de 24 heures aux rĂ©seaux sociaux a entrainĂ© lâapparition de symptĂŽmes assez proches de lâaddiction Ă de lâalcool ou de la drogue. Il y a encore dix ans, il aurait Ă©tĂ© sans doute impensable dâimaginer quâInternet puisse rendre accro. Pourtant, Ă mesure que le rĂ©seau des rĂ©seaux a pris une place de plus en plus importante dans nos quotidiens, la question de lâaddiction aux nouvelles technologies, aux rĂ©seaux sociaux et aux nouvelles formes de communication a commencĂ© Ă se poser, bien souvent au rythme de faits divers plus ou moins sordides. Pour lâheure, le lien de causalitĂ© entre addiction Ă Internet et trouble psychiatrique nâest pas systĂ©matiquement Ă©tabli. Cependant, une Ă©tude amĂ©ricaine rĂ©cemment menĂ©e par des chercheurs de lâuniversitĂ© du Maryland pourrait peut-ĂȘtre changer la donne. Afin de dĂ©couvrir les Ă©ventuels symptĂŽmes liĂ©s Ă une privation des mĂ©dias sociaux, les responsables de lâenquĂȘte ont demandĂ© Ă 200 Ă©tudiants de se sevrer pendant 24 heures. Les rĂ©sultats sont a priori guĂšre rassurants. Les Ă©tudiants sevrĂ©s ont prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes assez proches de lâaddiction Ă de la drogue ou de lâalcool. Beaucoup ont montrĂ© des signes Ă©vidents de manque ou dâanxiĂ©tĂ©, tandis que dâautres ont manifestĂ© une incapacitĂ© Ă agir normalement. Lâabsence de lien social suite Ă cette expĂ©rience a Ă©galement provoquĂ© chez certains une envie compulsive de consommation, de la mĂȘme façon quâun droguĂ© ou un alcoolique a besoin de sa dose. ConcrĂštement, le sevrage touchait ici lâensemble des moyens modernes de communication, comme les SMS, les e-mails, la messagerie instantanĂ©e, les appels tĂ©lĂ©phoniques ou encore les rĂ©seaux sociaux, comme Facebook. LâenquĂȘte a mĂȘme poussĂ© davantage en incluant la tĂ©lĂ©vision et la musique. Susan Moeller, la directrice du projet, a expliquĂ© que beaucoup de retours ont Ă©tĂ© transmis par les Ă©lĂšves. Je suis clairement accro et la dĂ©pendance est Ă©coeurante » a ainsi rĂ©agi lâun des jeunes ayant participĂ© Ă cette expĂ©rience. Envoyer des messages et discuter par messagerie instantanĂ©e avec mes amis me donne une constante impression de confort » a Ă©crit un des jeunes, qui a blogguĂ© Ă propos de ses rĂ©actions. Quand je nâai pas accĂšs Ă ces deux luxes », je me sens seul et isolĂ© . La question de lâaddiction aux jeux vidĂ©o, aux rĂ©seaux sociaux ou aux nouveaux mĂ©dias est diversement apprĂ©ciĂ©e selon les pays. Si certains Ătats nâont pas de politique spĂ©cifique pour lutter contre ce nouveau genre dâaddiction, dâautres ont une politique beaucoup plus rigoureuse, en fonction de la situation interne. En CorĂ©e du Sud par exemple, le gouvernement sâinquiĂšte de la dĂ©pendance galopante des jeunes Sud-CorĂ©ens aux jeux vidĂ©o, et en particulier aux MMORPG. DerniĂšrement, câest lâidĂ©e dâun couvre-feu qui a Ă©tĂ© proposĂ©e, afin de freiner lâexpansion dâun phĂ©nomĂšne qui affecterait de plus en plus de jeunes. InitiĂ©e par le ministĂšre de la culture, des sports et du tourisme, cette mesure serait dâune durĂ©e de six heures afin de forcer les joueurs Ă sortir de leur monde virtuel. Lâautre piste serait la rĂ©duction drastique des dĂ©bits, afin de ne plus rendre le jeu attrayant, et persuader le joueur Ă faire une pause. En France, Ă dĂ©faut dâĂ©tude sur lâimpact du web social sur les jeunes, des rĂ©flexions ont Ă©tĂ© menĂ©es pour connaitre lâimpact des jeux vidĂ©o sur nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. LâannĂ©e derniĂšre, Christine Albanel â alors ministre de la culture â avait souhaitĂ© par exemple la mise en place dâune campagne dâinformation sur les dangers du jeu vidĂ©o, tout en appelant Ă la gĂ©nĂ©ralisation des systĂšmes de contrĂŽle parental permettant de brider lâaccĂšs ou les fonctionnalitĂ©s de certains jeux. La ministre demandait alors une Ă©tude Ă©pidĂ©miologique et sociologique nationale sur le phĂ©nomĂšne de cyberdĂ©pendance et ses consĂ©quences , comme le prĂ©conisait un rapport remis au gouvernement en novembre 2008. Si les jeux vidĂ©o sont suivis avec attention dans lâHexagone, nul doute quâune telle Ă©tude incite un jour ou lâautre les responsables politiques Ă se pencher sur la question de lâimpact des mĂ©dias sociaux , et dâInternet en gĂ©nĂ©ral, sur les Français. photo CC BY-SA
Commentse faisait-il que la ârĂ©volution si elle rĂ©siste Ă tous les coups, si nos Scipion de province et de pacotille doivent se contenter de rĂȘver, câest que la majoritĂ© du peuple des salariĂ©s de ce pays est attachĂ©e Ă cet instrument de libĂ©ration, quâelle refuse lâobscurantisme oĂč voudraient la replonger tant de bonnes Ăąmes charitables qui crient haro sur la bĂȘte et
Ils parlent plusieurs langues, s'adaptent Ă chaque arrivĂ©e dans un nouveau pays, leur quotidien privilĂ©giĂ© est souvent fait de piscines, d'avions et de beaux hĂŽtels. Les anglo-saxons les appellent les TCK "Third Culture Kids". Tour d'horizon des effets de l'expatriation sur nos chĂšres tĂȘtes parents, pensons unanimement que l'expatriation est un plus indĂ©niable dans la vie de nos enfants, leur personnalitĂ© en sera Ă jamais marquĂ©e. Il nous est cependant bien difficile, mĂȘme si certains d'entre nous l'ont vĂ©cue enfant, d'imaginer ce qu'il se passe concrĂštement dans leur esprit. DĂ©racinĂ©s, transbahutĂ©s, perdant leurs amis rĂ©guliĂšrement, recrĂ©ant leur espace vital, apprenant une nouvelle langue tous les trois ans ce n'est pas un petit challenge. Peu d'Ă©tudes francophones ont Ă©tĂ© menĂ©es sur le sujet, la seule rĂ©fĂ©rence rĂ©cente est le livre L'Enfant expatriĂ© de GaĂ«lle Goutain et AdĂ©laĂŻde Russell. Le systĂšme anglo-saxon les a depuis longtemps cataloguĂ©s comme les TCK "Third Culture Kids", ou CCK "Cross Cultural Kid" ou encore "global nomads". Bien sĂ»r, un enfant qui vit une seule expatriation sur un temps limitĂ© durant son enfance ou son adolescence ne se dĂ©finira pas de la mĂȘme façon que celui qui passe d'expatriation en expatriation. La dĂ©finition d'un TCK est une personne qui a passĂ© une part significative de ses annĂ©es de dĂ©veloppement dans une culture, deux, trois ou plus, diffĂ©rentes de celles de ses parents, en raison du travail de ces derniers. Il Ă©tablit donc des connections avec toutes les cultures alors qu'il n'en maĂźtrise aucune. Bien qu'il intĂšgre de nombreux Ă©lĂ©ments de son pays d'accueil, son sentiment d'appartenance se fait en relation avec d'autres personnes partageant le mĂȘme type d'expĂ©rience. L'existence de Facebook est d'ailleurs une aide incontournable pour que tous ces "TCK" restent en contact, et dĂ©veloppent un impressionnant rĂ©seau d'enfants d'expatriĂ©s. En allant faire un tour sur son Facebook, on constate que plus des deux tiers de ses amis vivent Ă l'Ă©tranger. Les caractĂ©ristiques du "TCK"1. Son quotidien amis Ă l'Ă©cole, vie externe... est multiculturel. C'est encore plus fort quand il dĂ©bute sa vie d'enfant dans un kindergarden local, ou, plus grand, Ă©tudie dans une Ă©cole Ă©trangĂšre entrĂ© comme Ă©tranger, il perd inconsciemment ce statut pour se fondre dans la La mobilitĂ© est sa norme trĂšs jeune, il doit surmonter le sentiment de sĂ©paration. Parfois, il idĂ©alise la vie d'avant souhaitant la retrouver, il ne rĂ©alisera que plus tard qu'il n'entre plus dans le "moule" facteurs non systĂ©matiques et Ă des degrĂ©s variables 3. Il a vĂ©cu dans un monde oĂč il est "visiblement diffĂ©rent" exemple en Asie.4. Un jour, il rentrera dans son pays c'est la diffĂ©rence majeure avec un immigrant.5. Son style de vie Il sait qu'il n'est pas juste français mais français Ă l'Ă©tranger. Quand nos enfants doivent rĂ©pondre Ă la question "D'oĂč viens-tu ?", il est rare qu'ils le fassent en une phrase. Certes, ils sont français mais n'ont jamais habitĂ© en France ou si peu. La France, pour eux, est synonyme de vacances, retrouvailles en famille et souvent avec leurs anciens partenaires "TCK". Car un "TCK" l'est toute sa vie, il se crĂ©e sur ces bases, dĂ©finit son appartenance Ă son pays d'accueil, ainsi il vibrera avec le BrĂ©sil lors de la coupe du monde de foot plutĂŽt qu'avec l'Ă©quipe des Bleus. L'enfant expatriĂ© se sent souvent perdu lorsqu'il rentre en France sa culture populaire est brĂ©silienne, italienne, tokyoĂŻte, new-yorkaise... Il ignore gĂ©nĂ©ralement ce qu'il se passe en France. Une langue commune mais un historique si diffĂ©rent, et pas Ă©vident Ă raconter car leurs interlocuteurs locaux, le temps des vacances, ne sont pas toujours trĂšs rĂ©actifs. Divergent les codes de conduite, les Ă©missions regardĂ©es Ă la tĂ©lĂ©vision, les modes vestimentaires, le rythme scolaire entre hĂ©misphĂšre nord et sud. MĂȘme au sein de la famille, les diffĂ©rences sont flagrantes et sont Ă modĂ©rer. Il nous faut, parfois, en apartĂ©, expliquer Ă nos "TCK" que l'avion n'est pas le mode de transport le plus usitĂ© par leurs cousins, qu'avoir une employĂ©e de maison n'est pas la norme, que tout le monde ne parle pas deux ou trois langues etc. Il est dur pour eux de ne pouvoir partager leur expĂ©rience avec leurs proches, mais il est de bon ton de faire profil bas. La rĂ©adaptation lors du retour est souvent plus dure que l'arrivĂ©e dans une nouvelle expatriation. "Garder les pieds sur terre"La culture de notre enfant n'est pas la nĂŽtre, ni celle du pays ou il rĂ©side. C'est un mix entre les deux, voire entre toutes celles qu'il a cĂŽtoyĂ©es, son Ă©quilibre personnel se dĂ©finit entre son environnement extĂ©rieur, la culture de ses parents? Quoique nous essayions de lui expliquer d'oĂč il vient, il ne peut Ă©tablir sa personnalitĂ© sur les rĂ©cits de nos enfances et adolescences pour fonder la sienne. Sa rĂ©alitĂ© est son vĂ©cu c'est un processus inconscient. Notre angoisse est qu'il pense sa vie actuelle immuable. Nous sommes nombreux Ă rĂ©pĂ©ter que la rĂ©alitĂ© en mĂ©tropole est bien diffĂ©rente, que tout repose sur l'emploi de son pĂšre ou sa mĂšre et peut terminer demain. La ritournelle "nous ne sommes pas rentiers et cela va s'arrĂȘter" ne lui "parle" pas. Ce dĂ©calage est la normalitĂ© qu'il vit au jour le jour, ses rĂ©fĂ©rents s'il est expatriĂ© depuis tout petit sont gĂ©nĂ©ralement logement confortable, voyages, hĂŽtels de luxe toujours avec piscine, nounous, parfois chauffeur et cuisiniĂšre. Nos tentatives de "garder les pieds sur terre" en lui faisant faire son lit et ranger sa chambre ne sauraient attĂ©nuer cette discordance, mais continuons car c'est une excellence habitude Ă prendre ! Les comparaisons entre un enfant sĂ©dentaire et un "TCK" soulignent une connaissance multiculturelle indĂ©niable mais souvent mise Ă mal par une ignorance parfois importante de sa culture d'origine, un sentiment d'ĂȘtre citoyen du monde et non pas ressortissant français, une aisance Ă s'adapter partout et une vĂ©ritable "bougeotte". Quant au "TCK" qui possĂšde une double nationalitĂ© obtenue par le droit du sol, on constate un dĂ©sir spontanĂ© Ă ne s'identifier que par celle-ci au dĂ©triment de celle de notre pays d'origine. Ainsi, un jour, pendant un Ă©tĂ© en France, mon fils de 5 ans rĂ©pondit Ă ses grands-parents lui trouvant de bonnes couleurs "C'est normal que j'ai la peau bronzĂ©e je suis brĂ©silien !"Anne LEBAS-SIGNORA - BrĂ©sil Rediffusion- Sur le mĂȘme sujet, lire aussi nos articles Les enfants en difficultĂ© et l'expatriationet Les enfants, comment s'adaptent-ils ? Ă lire sur votre Ă©dition locale
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comment expliquer la sĂ©paration Ă nos chĂšres petites tĂȘtes blondes